Le Paon, est un tout nouveau concept d’ateliers artistiques flexibles et accessibles à tous. Son positionnement se résume en deux mots : « Tous artistes ». À son origine, il y a Margaux Cléach et Juliette Filippi, deux anciennes élèves d’HEC, toutes deux passionnées d’art et elles-mêmes artistes amatrices.
Le Paon, c’est avant tout une histoire de passion. Une passion décomplexée et sans chichi, loin de l’image élitiste de l’Artiste avec un grand A, partagée par ses deux fondatrices. Juliette Filippi s’adonne au dessin et à l’illustration, tandis que Margaux Cléach pratique la céramique. C’est leur intérêt commun pour l’art et la créativité qui les a mené à créer leur entreprise : Le Paon.
Le Paon réveille la créativité qui sommeille en chacun de nous
Un jour, alors qu’elles échangeaient autour de leur activité artistique, Margaux Cléach et Juliette Filippi se sont étonnées de constater qu’il n’existait pas d’endroit dédié à la pratique artistique qui soit accueillant, flexible et adapté à leur rythme de vie. « On ne trouvait que des lieux austères, académiques, des ateliers de quartier un peu intimidants. » confie Margaux Cléach. Les deux amies imaginent alors un lieu flexible et accessible, tant en termes de prix que d’approche, mais surtout propice au bien-être, au développement personnel et au lâcher-prise.
À la veille de la pandémie, tout était donc prêt pour que Le Paon puisse prendre son envol. Les deux entrepreneures avaient un lieu, à Paris, et des professeurs prêts à partager leur savoir-faire. Mais le Covid-19 a obligé Margaux Cléach et Juliette Filippi à revoir leurs plans. Sans abandonner leur idée initiale d’atelier physique, elles ont, dans un premier temps, lancé leur projet en ligne. Elles se sont alors aperçues que le digital n’était pas seulement un levier d’acquisition mais bien un support essentiel à leur offre.
En effet, les timides qui n’osent pas, ceux qui ne vivent pas à côté d’un atelier ou encore ceux dont les contraintes de vie ne coïncident pas avec la pratique de l’art, ont enfin trouvé leur bonheur grâce à la plateforme qui propose des lives abordables et de qualité. C’est ainsi que Le Paon prend un nouveau chemin. Celui d’une offre multicanale, à la fois lieu physique (dès la réouverture des espaces culturels) et plateforme digitale, mais surtout qui répond aux attentes du plus grand nombre.
Bien-être et lâcher-prise : les bonnes raisons de devenir « Tous artistes »
Au moment de créer Le Paon, Margaux Cléach et Juliette Filippi ont constaté que bon nombre de graines d’artistes n’osaient pas pousser la porte d’un atelier. Pourquoi ? L’art est-il si impressionnant ? « La conception de l’artiste est quelque chose d’assez élitiste en France. Dans d’autres pays, il suffit de pratiquer quelques heures de dessin par semaine pour se proclamer artiste. En France, vous n’entendrez jamais quelqu’un qui dessine dans ses temps libres se dire artiste, car on met souvent celui-ci sur un piédestal. » analyse Margaux Cléach. La conséquence de cette conception élitiste se traduit par une grande exigence de la part des amateurs d’art. Ils s’imaginent que s’ils se mettent à dessiner ou à créer, ils vont devoir obtenir un résultat satisfaisant et un bon niveau rapidement.
Cette façon d’aborder la pratique artistique semble alors bien loin d’une activité de bien-être et de lâcher-prise comme imaginée par Le Paon. Et pourtant, l’art possède de nombreux bienfaits pour le corps comme pour l’esprit. « Énormément d’études montrent que la pratique artistique et créative a autant de bienfaits que le sport. Dans certains pays comme le Canada, les médecins prescrivent même des sorties au musée comme alternative aux antidépresseurs. » s’amuse Margaux Cléach.
Elle-même céramiste, elle crée de la vaisselle et des objets décoratifs. Elle nous confie vivre son art comme un exutoire. « Si je n’en fais pas, je me sens stressée et à fleur de peau. Je pense qu’on évolue dans des vies où on est assez loin des métiers manuels. Or, il y a une satisfaction sensorielle et une fierté de créer quelque chose de ses mains. » explique-t-elle. C’est cette idée de l’art qu’elle et son associée souhaitent véhiculer au travers de leur projet. « Venez comme vous êtes ! Vous ne serez pas le prochain Leonard de Vinci, mais vous en tirerez beaucoup de bénéfices ! » déclare Margaux Cléach.
L’art et la créativité aux cœurs des enjeux de l’entreprise
Au-delà de la fierté de créer, les arts plastiques peuvent même s’avérer utile au monde de l’entreprise. Tout d’abord en tant que vecteur de satisfaction des collaborateurs. En effet, les entreprises font face à des problématiques de rétention des talents et de marque employeur. Les activités de bien-être comme le sport, la culture ou encore l’art, s’imposent alors comme des moyens à disposition de l’employeur pour améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs.
Plus important encore, l’art en entreprise est aussi synonyme de développement de la créativité des collaborateurs. Être créatif ne signifie pas uniquement être manuel, mais aussi avoir un ‘cerveau créatif’ : c’est à de dire savoir faire des associations d’idées, penser en dehors du cadre. « La créativité, c’est comme un muscle. Ça se travaille. C’est pourquoi nous proposons également des programmes créatifs de long cours en entreprise. » ajoute Margaux Cléach.
Aussi, l’offre B2B de Le Paon s’articule autour de rendez-vous réguliers avec les collaborateurs afin d’aborder différentes thématiques. Lors de ces ateliers, ils rencontrent des artistes qui ont une façon différente de conceptualiser le monde. « C’est important car ce qui va bientôt nous différencier de l’intelligence artificielle, c’est cette étincelle créative, cette capacité à penser différemment, à faire des connexions. » affirme la co-fondatrice de Le Paon.