Transition numérique, digitalisation…Depuis le début de la pandémie, ces termes sont sur toutes les lèvres, mais force est de constater qu’ils ne semblent pas signifier la même chose pour tout le monde.
Nombreux sont les centres de formation qui ont brandi l’étendard d’une transition numérique réussie, sous prétexte que les cours avaient pu être assurés via Zoom ou Teams.
Pourtant, cette dernière implique bien plus que de s’assurer que ceux qui suivent la formation ou ceux qui l’enseignent possèdent une connexion internet ou maîtrisent les outils de visio-conférence. Car cette crise a aussi rebattu les cartes des méthodes d’apprentissage. A distance, donner un cours à 30 personnes demande de nouveaux réflexes, de nouvelles méthodes de vérification et également de faire intervenir les étudiants différemment pour être sûr qu’ils assimilent correctement l’enseignement. Il faut pouvoir ainsi recréer les interactions qui peuvent avoir lieu dans une salle de classe.
Et dans ce but, les organismes de formations doivent investir sur deux aspects majeurs.
Le premier est la formation des personnes aux outils numériques, notamment les professeurs qui n’ont pas un usage inné du digital.
Le second concerne les outils eux-mêmes.
Il existe désormais de nombreuses solutions technologiques qui permettent de recréer à distance les conditions d’une formation en présentiel. Les avancées dans le domaine sont telles qu’il existe même des écrans interactifs sur lesquels les professeurs peuvent écrire pour recréer des moments de proximité tels que l’écriture au tableau ou la distribution de documents. Le son et l’image sont tout aussi importants ; car il ne faut pas oublier qu’après plus de deux ans à travailler de chez soi, les élèves ne seront pas tous enclins à revenir en classe tous les jours, les cours hybrides- c’est-à-dire avec la moitié des élèves présents et l’autre moitié à distance- deviendront la norme.
Par Alfonso Lopez de Castro de Financia Business School.