En fermant les écoles comme en mars 2020, Emmanuel Macron sait qu’il place les entreprises dans une situation délicate. Entre télétravail, chômage partiel et vacances, les sociétés vont devoir se réorganiser pour encaisser le choc de cette troisième vague.
Crèches, écoles, collèges et lycées fermés. Cette annonce, une bonne partie de la France s’y attendait. Mercredi 31 mars à 20h, Emmanuel Macron prend la parole pour détailler une nouvelle salve de restrictions liées à la pandémie de coronavirus. La fermeture des établissements scolaires et crèches est sans conteste la mesure à retenir de cette prise de parole.
Une réorganisation nécessaire
Pour les parents devant leur télé, les choses se compliquent. Qui dit pas d’école, dit télétravail obligé pour ceux qui ont des grands, et peut être même chômage partiel pour ceux avec des plus petits. Le rassemblement des vacances scolaires du 12 au 25 avril inclus sur tout le territoire devrait lever la pression, mais engage quand même les parents à s’organiser.
Une chute d’activité de 30%, comme en mars 2020 ?
Une des victimes collatérale de cette décision, c’est bien sûr l’entreprise. La fermeture des établissements scolaires nous renvoie au premier confinement, beaucoup plus intense, et aux conséquences économiques plus marquées qu’il avait entrainé. À cette époque, on avait observé une chute de l’activité de 30%, contre 5% pour celui d’octobre, qui n’incluait pas la fermeture des écoles.
Les entreprises sur le fil
Un invité que l’on avait mis de côté risque donc de s’inviter de nouveau à la table des entreprises : le chômage partiel. Cette mesure d’aide que l’on avait presque oubliée va faire son grand retour pour aider les sociétés à s’organiser – ou à ne pas trop se désorganiser. Car avec le télétravail « systématisé », les écoles fermées, les contrôles renforcés : les entreprises vont devoir, encore une fois, encaisser le choc.