Avancer les vacances scolaires ? Organiser un roulement entre élèves ? Vacciner tous les enseignants ? Face à la hausse inquiétante du nombre de contaminations dans les écoles, les autorités se grattent la tête pour trouver la bonne solution avant qu’il ne soit trop tard.
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Fermeront-elles ou ne fermeront-elles pas ? En Ile-de-France, où la situation sanitaire est plus que précaire, la question de la circulation du virus chez les enfants et chez le personnel est au coeur du débat. En effet, le nombre de contaminations et la fermeture des classes s’enchaînent de façon inquiétante.
Plus de 15 000 cas en une semaine
Selon les informations du site franceinfo.fr, plus de 4 000 cas positifs, élèves et personnels, ont été recensés et remontés au ministère pour la seule journée du lundi 22 mars. Sur une semaine complète, cela représente 15 484 contaminations pour les élèves selon le ministère de l’Éducation nationale. Un chiffre qui augmente dangereusement, puisqu’il n’était « que » de 9 000 la semaine d’avant.
Face à cette vague de contamination, le gouvernement tente de se justifier. Cela viendrait de la hausse du nombre de tests, selon ce dernier. Pas de quoi rassurer les syndicats qui réclament le passage des collèges en demi-jauge, comme c’est déjà le cas pour les lycées. Mais cette solution, qui n’a pas encore reçu l’aval des autorités, pourrait ne pas être suffisante. Ce sont plus de 2 000 classes qui ont été fermées vendredi 19 mars, toujours selon franceinfo.
Des vacances scolaires avancées ?
À l’école primaire, la situation est encore plus sensible. Pour rassurer toute le monde, Jean-Michel Blanquer mise tout sur les tests salivaires avec pour objectif la réalisation de 300 000 tests par semaine sur 12 millions d’élèves. Un programme très ambitieux, peut-être trop.
Une autre solution a été proposée par Valérie Pécresse. La présidente de la région Ile-de-France évoque l’idée d’avancer les vacances scolaires de deux semaines au 2 avril. Une façon habile de garder les enfants à la maison sans fermer les écoles. Mais cette proposition pourrait bien mécontenter des parents qui devront s’organiser au dernier moment pour ces vacances avancées.
Autre solution : la vaccination des enseignants. Celle-ci a déjà été évoquée par Emmanuel Macron et devrait s’organiser autour de la mi-avril, sans plus de précisions pour l’instant.