Xenothera, Inotrem, Adocia… Ces biotechs françaises vous sont peut-être inconnues mais elle sont sur le point de changer la donne en matière de santé.
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L’épidémie de coronavirus a ajouté un coup d’accélerateur dans le développement des biotech. BioNTech, Moderna …Il y a encore un an, ces entreprises étaient peu connues du grand public, aujourd’hui elles sont plusieurs à se lier aux poids lourds de l’industrie et même à être cotées au Nasdaq. Dans l’Hexagone, le secteur a développé, en seulement vingt ans, des atouts considérables. En effet, avec plus 720 bitotechs, la France est le 3e pays d’Europe qui compte le plus d’entreprises de biotech, après l’Allemagne et le Royaume-Uni. Voici quelques exemples de jeunes pousses qui pourraient changer la donne.
Xenothera, la solution contre les différents variants ?
La biotech nantaise Xenothera a été la première entreprise à publier au sujet des traitements. Elle mène aujourd’hui un essai clinique dans une vingtaine d’hôpitaux pour tester l’efficacité du XAV-19. Un traitement anti-Covid-19 à base d’anticorps polyclonaux qui s’attaque au Sars-Cov 2 sur plusieurs fronts à la fois. Destiné aux patients en début d’hospitalisation, l’essai Polycor fait partie de 15 études cliniques qui ont été labellisées fin décembre « priorité nationale de recherche » par le Capnet (Comité de pilotage national des essais thérapeutiques et autres recherches sur la Covid-19), chargé par le ministère de la Santé de « prioriser les études à fort potentiel afin de les accélérer ».
Inotrem : une molécule pour mieux répondre au coronavirus
Basée à Paris, Inotrem développe, quant à elle, le nangibotide. Une molécule qui pourrait être en mesure de soigner les formes graves de la maladie lorsque les corticoïdes n’ont pas fonctionné. L’idée est, selon le fondateur de la biotech, de diminuer un petit peu l’inflammation qui règne au niveau des poumons chez les patients Covid. Ce qui aurait déjà démontré de bons résultats précliniques. La société de biotechnologie a également obtenu le statut de «priorité nationale de recherche» pour l’étude en phase 2a de son candidat-médicament, en décembre dernier. La start-up fait également partie de la sélection French Tech 120, qui regroupe les entreprises technologiques les plus prometteuses du pays.
Adocia : pour une meilleure prise en charge du diabète
Ce n’est pas seulement dans la lutte contre le covid-19 que les biotech françaises tirent leur épingle du jeu. La start-up lyonnaise Adocia, s’est penchée, pour sa part à une pathologie qui touche plus de 25 millions de personnes dans le monde : le diabète de type 1. La biotech a annoncé, en janvier dernier, le développement de sa matrice hydrogel permettant de restituer aux diabétiques la capacité de secréter les hormones défaillantes. Aujourd’hui pour une telle greffe, il faut recourir à un traitement immunosuppresseur, avec pour conséquence une augmentation du risque d’infections et de cancers.
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