Première victime de la pandémie, la jeunesse, aujourd’hui à bout de souffle, y croit encore. Il est temps de l’y aider.
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Le temps est venu de remercier la jeunesse. Cette dernière, depuis un an déjà, paye un lourd tribut à la crise actuelle. Qualifiée d’irresponsable par les uns et d’inconsciente par d’autres, elle ne voit pas non seulement sa vie paralysée mais devient le bouc-émissaire de cette pandémie. Solitude, difficultés d’accès à l’emploi, baisse du pouvoir d’achats, projets personnels entravés… Les maux sont nombreux pour les 9,2 millions de jeunes âgés de 18 à 29 ans que compte le pays. A noter également, qu’avant la crise du Covid, le chômage des jeunes actifs s’élevait déjà à 23,5 %.
Une situation à laquelle s’ajoute désormais une baisse de 33% du nombre d’offres d’emploi de cadres publiées. Un noir dessein pour une jeunesse qui ne se résigne pourtant pas. Au contraire, nous assistons à une véritable leçon de résilience venu de ces jeunes si souvent décriés.
Ils sont nombreux à avoir réaménager leurs studios en salle de classe. Ils sont nombreux ceux qui, en plus d’avoir perdu leur job étudiant, ont dû se soustraire à des dépenses supplémentaires en frais courants (électricité, chauffage, eau…) et en achat de fournitures, voire d’équipement matériel ou informatique. Pour ceux qui n’en ont pas les moyens, l’exclusion numérique s’ajoute à l’isolement.
Mais ils continuent d’y croire. Car même si 84% des jeunes s’attendent à un chômage beaucoup plus fort que les générations précédentes, les trois quarts croient en leur énergie pour rebondir, révèle une enquête du cercle des économistes et de l’institut Elabe. Nous nous devons de les y aider ! Et ce, en les intégrant de plus en plus tôt dans le marché du travail. L’alternance constitue d’ailleurs un formidable biais à cette insertion. C’est le meilleur moyen de se former aux métiers de demain, de développer les compétences nécessaires pour s’adapter au monde post-covid