Selon les autorités sanitaires, les masques en tissus de catégorie 2 ne sont plus assez efficaces face aux nouveaux variants – plus contagieux – du coronavirus.
L’arrivée du variant britannique du coronavirus pourrait remettre en cause l’efficacité de certains masques en tissu. C’est le message que fait circuler le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP), message relayé par le ministre de la Santé Olivier Véran. Dans les viseur des autorités sanitaires, les masques en tissu « faits maison » ou de catégorie 2, moins filtrants que les autres. « Le masque artisanal qu’on fabrique chez soi avec la meilleure intention du monde, en respectant les normes Afnor, (…) n’offre pas nécessairement toutes les garanties nécessaires » a précisé le ministre sur France Inter mardi 19 janvier.
Les masques de catégorie 1 privilégiés
En revanche, « les masques en tissu de catégorie 1, fournis par les industriels, validés par la direction générale des armées, en termes de performance, sont aussi efficaces que les masques chirurgicaux« , selon le Professeur Didier Lepelletier, coprésident du groupe de travail Covid-19 du Haut Conseil de la santé publique (HCSP).
Selon les normes de l’Association française de normalisation (Afnor), les masques de catégorie 1 filtrent 90 % des particules, alors que ceux de catégorie 2 n’en arrêtent que 70 %. Quant aux masques FFP2, ils filtrent au moins 94 % des aérosols, mais ne sont pas encore répandus dans la population générale. Une situation qui n’est pas si regrettable pour Didier Lepelletier, qui indique que le port de ces masques doit être contrôlé et adaaipaté selon la morphologie, ce qui est impossible à faire aujourd’hui.
Un nouveau variant détecté
Plus contagieux que la souche initiale, le variant britannique du coronavirus a été détecté dans le sud est de l’Angleterre en septembre 2020, précise Ouest France. Il s’est rapidement répandu à toute la planète. Mi-janvier 2021, il a été identifié dans cinquante pays dans le monde, dont, bien sûr, la France. Le virus devrait d’ailleurs continuer à muter dans les mois à venir. Une nouvelle mutation, appelée 501.V2 ou variant sud-africain, a d’ores et déjà été identifiée. Cette branche a été détectée dans vingt pays dans le monde, dont la France.