2020, 2021, même combat ? C’est en tout cas la trajectoire qui semble se dessiner. Pour les rares optimistes qui croyaient à un changement significatif au premier semestre, les annonces de Jean Castex ont fait l’effet d’une douche froide. Pour les autres, c’est la résignation qui domine, la conviction que la longue route des restrictions n’est pas terminée.
Nous y voilà, encore. Chacun scrute les chiffres de l’épidémie et essaye de prévoir les annonces à venir, avec en ligne de mire le reconfinement généralisé. Une forme d’habitude lasse se crée. Plus d’effets de surprise, plus de réels doutes. Tout cela n’est plus qu’une question de curseur, on ne discute plus le verdict, mais la durée de la peine. Stop and Go, selon l’expression consacrée.
Et dès lors, les médias, nous en tête, de revenir encore sur toutes les implications de ces mesures, sur leur bien fondé, sur leurs conséquences, sur la sortie de crise. On pourrait copier/coller à l’envie les articles du mois d’octobre, de mars. Pas un mot à changer, ou presque. Quelle nouveauté pour le millésime 2021 du confinement ? Le vaccin évidemment. Le vaccin dont on nous dit que les effets ne se feront pas sentir avant juin. Si près, si loin.
Il paraît que cette pandémie est une forme de « marathon de la résilience ». Il paraît. L’avantage du marathon, c’est qu’il dure 42,2 km. Pas plus. On sait au départ de la course l’emplacement de la ligne d’arrivée.
C’est encore la période des vœux, et que vous souhaiter de plus que de connaître, enfin, l’emplacement de la ligne d’arrivée de cette pandémie.