Mais que c’est dur d’y croire. En creux, toujours, cette impression de revivre les mêmes scènes. Aux séquences d’espoirs répondent des séquences d’inquiétudes. Après le vaccin, le virus mutant, après les fêtes le retour des restrictions, et, in fine, du confinement ?

C’est un cercle aussi vicieux que répétitif, sans fin. Chacun trouve des éléments d’espoir où il peut, chacun essaye de trouver un chemin pour tenir, chacun regarde déjà vers le retour des jours chauds. Rarement mai et juin ne se sont fait autant attendre. Si près, si loin. Six mois c’est long.

Alors voilà, à peine les sapins sont-ils sortis des appartements, à peine les décorations sont-elles rangées que les débats reprennent. Fallait-il réouvrir les écoles ? Le couvre-feu est-il suffisant ? Faut-il retourner au bureau ou s’auto-confiner ?

Chacun s’accordera pour dire que 2020 restera dans les annales comme une année tourmentée, pour jouer la carte de l’euphémisme. On voudrait croire en 2021. Alors, encore une fois, faisons le pari un peu fou de l’optimisme, malgré tout.