Les employés des entreprises sont toujours associés à un certain niveau de risque. Car les acteurs malveillants ciblent souvent les humains. Qu’ils considèrent comme le maillon faible d’une infrastructure sécurité. Toutefois, avec le confinement résultant de la pandémie de la COVID-19. Et l’obligation pour les entreprises de mettre en place le télétravail. En permettant l’accès à distance de l’ensemble de leur personnel. Beaucoup d’entre elles ont ouvert la porte par inadvertance à de nouveaux risques.
L’enquête de SailPoint, a interrogé un échantillon représentatif de 9000 utilisateurs de six pays dont la France, sur leur expérience de télétravail. Elle a révélé plusieurs menaces récurrentes ouvrant l’accès au réseau d’entreprise sans véritable contrôle en place. Parmi ces menaces on trouve les attaques de phishing. L’utilisation de terminaux personnels pour le travail et vice versa. Mais également le partage des identifiants d’accès avec des amis et la famille. Ainsi, plus de la moitié (55%) des personnes interrogées en France déclarent avoir été ciblés par des attaques de phishing via email, SMS ou appels téléphoniques durant les premiers six mois de télétravail.
Les lignes entre les vies personnelle, professionnelle et scolaire s’estompent, tout comme les barrières mises en place pour sécuriser les données personnelles et professionnelles des employés. L’enquête de SailPoint a révélé que la moitié des employés dans la zone EMEA, en Australie et en Nouvelle Zélande utilisent leurs propres ordinateurs et smartphones pour travailler à distance. L’enquête montre également que le partage des mots de passe au sein des foyers est devenu courant durant la pandémie. Une personne interrogée sur quatre en France (25%) a partagé ses identifiants professionnels avec une autre personne. Dont son conjoint, ses colocataires ou ses amis.