Crise oblige, les Français ont de moins en moins d’envie d’entreprendre cette année. Selon une enquête Veuve Clicquot/Odoxa, ce sont les femmes qui sont le plus touchées par cette démotivation.
L’entrepreneuriat est une situation professionnelle à haut risque. Et pendant cette période instable, elle est de moins en moins séduisante pour les Français. C’est ce que révèle une étude commandée par Veuve Cliquot avec l’institut Odoxa. Cette dernière révèle les conséquences du Covid 19 sur la création d’entreprise et le quotidien des entrepreneur.e.s.
Sans surprise, l’envie d’entreprendre est en très forte baisse chez les Français avec -5 points en 1 an. Cette dégringolade est encore plus marquée pour les femmes. Elles étaient encore plus enthousiastes que les hommes l’année dernière et le sont nettement moins cette année avec – 6 points. Autre conséquence de la crise, la solitude de l’entrepreneur est aussi plus forte. Ils sont 75 % à se sentir esseulés, soit 8 points de plus que l’année dernière.
La confiance toujours présente pour 82 % des entrepreneurs
Mais un pourcentage vient balayer tous les autres d’un revers de manche : 82 %. Les entrepreneurs sont en effet 82% à avoir confiance en leur entreprise pour surmonter la crise. Pour Chrystèle Gimaret, présidente Ekoklean, entreprise spécialisée dans le nettoyage écologique, cet optimisme est typique des femmes entrepreneures.
« La notion d’optimisme est inhérente à la personnalité des cheffes d’entreprise. Certes cette crise est historique et nous souffrons, mais nous nous appuyons sur notre capacité de résilience pour tenter de transformer la crise en opportunité », explique l’entrepreneure.
Avant la crise, près d’un Français sur 5 avait envie de créer son entreprise. Ce chiffre a fortement chuté avec une baisse de 5 points sur l’envie d’entreprendre en 1 an, la faisant passer de 23% en 2019 à 18% cette année.