Les principales plateformes VTC (Uber, Lyft…) introduites en Bourse valent des milliards d’euros. Combien les chauffeurs ont-ils touché ? Rien. Ce sont pourtant des maillons essentiels de la chaîne de valeur. Pour la première fois en France, une plateforme de chauffeurs VTC ouvre son capital à ses chauffeurs partenaires.
Créée en 2015, Eurecab entreprend une démarche totalement à contre-courant des pratiques du secteur. L’entreprise vient d’annoncer qu’une partie de son capital sera distribué aux chauffeurs VTC travaillant avec la plateforme. Cette rétribution est gratuite, sans engagement, ni démarches administratives pour le chauffeur ; un juste retour des choses car ce sont bien les chauffeurs qui contribuent au succès d’Eurecab. Un chauffeur un chef d’entreprise qui cherche à faire évoluer et fructifier son activité. En ouvrant son capital, l’entreprise souhaite transformer cette aspiration en réalité afin de lui permettre de se constituer un capital solide au fil des années
« A travers cette opération, nous avons voulu redonner aux chauffeurs la possibilité de se construire un avenir. Pour la première fois, le chauffeur est libre de fixer ses prix, de fidéliser des clients et maintenant de se construire un capital ». Indique Théodore Monzies, co-fondateur d’Eurecab et il ajoute : « actuellement, les chauffeurs travaillant pour les plateformes sont des sous-traitants qui ne décident de rien du tout. Nous voulons transformer ces exécutants en véritables entrepreneurs. Non seulement cette opération s’inscrit pleinement dans notre démarche RSE, mais nous espérons également en tirer des bénéfices directs grâce à la fidélisation et à l’implication des chauffeurs. »