L’Exécutif ne veut pas reproduire les erreurs du 1er confinement. C’est pourquoi il prépare un allègement très progressif des mesures et exclu complètement, pour l’instant, un déconfinement.
« Allègement », « adaptation », « retour progressif à la normale ». Les mots sont méticuleusement choisis par le gouvernement quand celui-ci évoque la suite du programme pour la France. Car oui, si les chiffres des contaminations s’améliorent, nous devrions aller vers un assouplissement du confinement. Une seule certitude émaille ce florilège d’expressions : il n’y aura pas de « déconfinement » pur et simple.
Selon une information de France Inter : « L’Exécutif s’apprête à alléger les règles mais sans parler de « déconfinement ». Le terme est banni par l’entourage du président de la République et le gouvernement, alors qu’Emmanuel Macron doit s’adresser aux Français la semaine prochaine afin de donner des perspectives pour les semaines à venir. »
Pour le gouvernement, l’objectif est de ne pas créer de relâchement dans les mesures sanitaires, juste au moment de Noël. Au contraire, selon le Conseil de défense, les Français doivent redoubler de vigilance pendant cette période si opportune aux contaminations.
Ouverture des commerces et reprise des offices religieux
Mais pas questions de jeter Noël aux oubliettes. Ce serait se tirer une balle dans le pied pour l’Exécutif qui veut rester dans les bonnes grâces de l’opinion publique. Les commerces dits « non essentiels » devraient donc rouvrir et les offices religieux reprendre. Seules les contraintes liées à la vie sociale et au travail devraient rester inchangées. L’attestation doit d’ailleurs rester en vigueur jusqu’à la fin de cette annus horrbilis qu’aura été 2020.
Pour ne pas subir de plein fouet les annonces assénées à 20 heures par le président de la République, France Inter donne un petit tips. Si les chiffres sont bons (et donc l’allègement prévu) Emmanuel Macron parlera en début de semaine prochaine, à l’issue d’un nouveau Conseil de défense. S’ils sont mauvais, il prendra la parole mercredi 25 ou jeudi 26. Nous voilà prévenus.