Une grande quantité d’eau découverte sur la Lune

Une grande quantité d’eau découverte sur la Lune

Deux études publiées dans la revue Nature Astronomy ce lundi 26 octobre annoncent la découverte de molécules d’eau au fond de micro-cratères sur la Lune. Une avancée qui pourrait accélérer les recherches sur le satellite.

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51 ans après les premiers pas de l’Homme sur la Lune, cette dernière cacherait encore bien des secrets. Selon deux études parues lundi 26 octobre dans la revue Nature Astronomy, le satellite abriterait de l’eau sous forme de glace en quantité importante.

La présence d’eau sur la Lune avait déjà été révélée par des chercheurs en 2008. Ces derniers avaient trouvé des molécules d’eau dans du magma lors d’une mission Apollo. L’étude de Nature Astronomy, elle, évoque l’existence d’une multitude de micro-cratères avec dans leur fond de la glace d’eau.

De l’eau, sur une superficie de 40 000 km2

« Imaginez-vous sur la Lune, près de l’un de ses pôles : vous verriez une myriade de petites ombres mouchetant la surface, dont la plupart sont plus petites qu’une pièce de monnaie. Chacune serait extrêmement froide, suffisamment pour abriter de la glace », explique Paul Hayne du département d’astrophysique de l’Université du Colorado aux Etats-Unis à l’AFP.

En tout, la superficie totale d’eau sur la Lune atteindrait 40 000 km2, dont 60 % dans le pôle Sud. Une quantité bien plus importante que prévu selon les auteurs de cette étude.

Des astéroïdes à l’origine de la présence d’eau

Mais d’où vient cette eau ? La réponse se trouverait dans le ciel. Ce serait en effet la chute d’astéroïdes sur la Lune, il y a des milliards d’années, qui aurait apporté cette eau. Les molécules auraient été projetées lors de la chute des astéroïdes au fond des cratères, et seraient restées piégées par le froid, explique à l’AFP Francis Rocard, spécialiste du système solaire au Centre national d’études spatiales (CNES).

Cette découverte pourrait être d’une importance capitale pour la suite des recherches scientifiques sur la Lune. En effet, si les molécules sont extraites avec succès, elles pourraient être une ressource potentielle pour de futures missions spatiales, notamment Lunar Gateway, une mini-station qui devrait être assemblée en orbite lunaire.

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