L’Ile-de-France, Dr Jekyll et Mr Hyde de l’immobilier

L’Ile-de-France, Dr Jekyll et Mr Hyde de l’immobilier

Des prix qui vont du simple au double à 1 km près, une préférence pour les maisons en Grande Couronne et pour les appartements à Paris, des zones rurales et d’autres extrêmement urbaines…. L’immobilier en région parisienne est tout simplement schizophrène.

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La folie est quotidienne en Ile-de-France quand on parle immobilier. Entre les Yvelines, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne ou encore Paris, les prix vont du simple au quintuple. C’est ce que révèle une étude publiée par les Notaires du Grand Paris.

Paris, la folie des prix

Habiter la capitale est hors de prix. Voilà une affirmation qui peut difficilement être contredite. Il faut débourser en moyenne 10 680 euros par mètre carré pour les appartements anciens, soit une hausse de 7,5 % sur un an. Une augmentation, certes, mais qui ralentit légèrement par rapport au premier trimestre 2020, tempèrent les Notaires du Grand Paris. Mais il faut savoir que le marché parisien, qui concentre souvent toute l’attention et tous les commentaires à cause de ses prix, ne représente pourtant que 20 % des ventes en Ile-de-France. L’essentiel des transactions dans l’ancien a lieu en Grande Couronne (44 %) et en Petite Couronne (36 %).

L’Ile-de-France, « terre de contrastes »

Le prix au mètre carré reste plus raisonnable en banlieue avec une moyenne de 6 590 euros pour les appartements anciens, soit une augmentation de 6,8 % sur un an. Mais cette moyenne est loin de représenter les disparités du territoire francilien. « Très hétérogènes, les marchés immobiliers franciliens reflètent la diversité des territoires marqués par l’histoire, les spécialisations spatiales et les caractéristiques propres des différentes parcs de logements qui se sont construits au fur et à mesure de l’urbanisation de la région », expliquent les Notaires du Grand Paris.

La Petite Couronne privilégiée

Avec 8 % de hausse, la petite couronne voit ses prix s’envoler, avec en tête de gondole les Hauts-de-Seine (6 360 euros/m2), le Val-de-Marne (4 920 euros/m2) et les Yvelines (4 070 euros/m2). En revanche, les tarifs sont deux fois plus bas  dans le Val-d’Oise (2860 euros/m2) ou en Seine-et-Marne (2710 euros/m2). Exemple frappant : une maison qui présente les mêmes caractéristiques affiche un prix qui frôle le million à Boulogne-Billancourt et de moins de 180 000 euros dans le secteur de Provins.

Alors que faut-il retenir de cette valse de chiffres ? Eh bien tout simplement que s’éloigner de Paris permet de disposer d’un appartement plus grand, mais que le marché est bien plus dynamique quand on s’approche de Paris… Schizophrène on vous dit.

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