Pour plus de 80% des télétravailleurs, la pollution sonore a des répercussions sur leurs comportements et dégrade leur qualité de travail. Alors que la gêne auditive provoque des difficultés de compréhension de la parole lors de conversations téléphoniques pour 50% des actifs en poste, cette proportion s’élève à 65% chez les télétravailleurs.
L’expression de la gêne causée par le bruit et les nuisances sonores sur le lieu de travail est toujours conséquente (53%) bien qu’enregistrant une baisse significative de 6 points par rapport à l’année passée (59%). Ce constat peut s’expliquer en partie par la crise sanitaire du Covid-19 qui a pu inciter les Français à se concentrer sur des menaces de santé à plus court terme. Les personnes en télétravail depuis le début de la crise sanitaire sont plus sujettes aux nuisances sonores que la moyenne (57% VS 53%). 66% des personnes indiquant télétravailler de façon régulière (2 à 3 jours par semaine) sont ainsi gênées par le bruit sur leur lieu de travail.
Autre constat lié à la crise sanitaire, une majorité d’actifs en poste (53%) affirme connaître des difficultés auditives depuis l’obligation du port du masque sanitaire, dont 32% « souvent » et 21% « rarement ». Ici, ce sont les femmes qui sont plus concernées (57% VS 49% des hommes), à l’instar des moins de 35 ans (61% VS 50% pour les plus de 35 ans).