Le déconfinement tant attendu ne change rien à la réalité que vivent de nombreux entrepreneurs et dirigeants : leur trésorerie reste en berne et le carnet de commandes ne se remplit toujours pas. Pour les dirigeants, c’est une situation très difficile à gérer. Alors qu’ils travaillent énormément, ils risquent soudainement de tout perdre. C’est pour les aider à reprendre le contrôle et à adopter des mesures efficaces que Pierre Cocheteux lance la Business School. Éclairage.
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D’où vient l’idée de la Business School ?
J’accompagne depuis plusieurs années des PME et TPE. La plupart des dirigeants de ces structures se sont installés suite à un licenciement ou à une reconversion professionnelle. Pourtant les chiffres sont alarmants : seul moins de 5 % passent le cap des 45K€ de chiffre d’affaires. Et selon l’INSEE, au niveau national le taux de pérennité moyen des TPE à 5 ans est de 50% (hors activités industrie et santé). Avec la crise du Covid, de plus en plus de très petites entreprises font face à une forte dégradation de leur carnet de commandes, ce qui impacte lourdement leurs chances de survie. De plus l’état de santé de ces dirigeants s’est considérablement dégradé avec le repli de l’activité et le développement du télétravail. Tout ceci aboutit au fait que les entreprises individuelles cessent plus rapidement leurs activités que les autres.
D’autres part, toujours selon l’INSEE, les entreprises accompagnées accroissent leurs chances de pérennité à 5 ans de 70% ! Par exemple, le taux de pérennité à 5 ans des entreprises accompagnées par le réseau BGE est en moyenne de 65%, contre une moyenne nationale d’environ une sur deux. Mais de nombreuses TPE n’ont pas les moyens ou hésitent à investir dans un coaching qui pourtant les aidera à booster et à pérenniser leurs activités.
Face à ce constat, j’ai eu l’idée de proposer un accompagnement collectif à un tarif abordable et sans engagement de durée, afin de permettre à un maximum d’entrepreneurs de bénéficier de mon expertisé, habituellement réservée aux entreprises plus importantes.
Comment fonctionne ce « club des entrepreneurs 2.0 » ?
Il s’agit d’un coaching à distance qui repose sur plusieurs axes :
- La Business School ; qui est une école de vente. L’un de mes constats étant que de nombreux experts ont du mal ou n’aiment pas se vendre. C’est pourtant indispensable pour avoir du cash-flow et faire croitre leur entreprise. Il s’agit de découvrir l’art de poser les bonnes questions au bon moment afin que votre prospect vous partage ses motivations profondes.
- Un axe de formation, en FOAD pour leur apporter les bases de la réflexion stratégique nécessaire à la construction d’une entreprise qui démarre de zéro et dont l’objectif est de valider le business modèle, c’est-à-dire de dépasser les 3K € de ventes mensuelles.
- Un axe coaching, toujours en distanciel et en groupe pour répondre à un double objectif : d’une part sortir les dirigeants de l’isolement et de l’autre les amener au second palier du développement de l’entreprise, c’est-à-dire dépasser les 150 K de CA Annuel.
- Un axe de partage, j’invite dans le groupe des experts reconnue chaque trimestre pour les motiver et travailler un sujet spécifique.
Sur le long terme, comment pensez-vous pouvoir accompagner ces dirigeants ?
Je souhaite pouvoir accompagner ces dirigeants à chacune des étapes de la construction de leur entreprise. La Business School s’adresse particulièrement aux dirigeants qui sont en phase de validation de leur business modèle, puis à la phase de croissance dans laquelle la principale difficulté est d’aller chercher du cash, donc de multiplier les ventes. Mais cela ne représente que les deux premières phases de la vie d’une entreprise qui en comprend d’autres : La construction d’une équipe, la construction de processus de travail duplicables et organisés, l’expansion du modèle à grande échelle pour ne citer que les principaux. Mon objectif est d’accompagner sur le long terme ces jeunes dirigeants pour les aider à construire un projet long terme et une entreprise dont la valeur ajoutée soit comptablement mesurable, en vue d’une revente ou d’une transmission, et qui ne dépende pas de la personnalité de son dirigeant.
C’est un travail de longue haleine qui s’anticipe souvent plusieurs années à l’avance. De plus, ma valeur ajoutée en tant que coach réside dans ma grande connaissance des processus internet qui freine ou limite la réussite d’un dirigeant. Je peux donc aider mes clients tout au long de leur carrière professionnelle de dirigeant.