Dès les années 70, les travaux réalisés par Wisner ont montré qu’à partir de 60 dB de bruit ambiant survenaient des pertes de concentration. Or, que ce soit dans les magasins ou sur les espaces partagés, ces niveaux sonores sont rapidement atteints. Depuis, les recherches en neurosciences ont montré que les fonctions de l’audition étaient au cœur des enjeux des performances cognitives et de la qualité de la relation aux autres.
À l’occasion de la 5ème édition de la campagne « Semaine de la Santé Auditive au Travail » qui se tient du 12 au 16 octobre 2020, l’association JNA incite à découvrir l’audition comme un facteur clé de santé et de vitalité au quotidien.
Le bruit produit un stress acoustique qui exerce une pression sur les cellules sensorielles de l’oreille. Ces cellules jouent un rôle majeur dans la transmission des informations au cerveau. Plus cette pression, appelée stress acoustique, est forte, et plus les informations adressées au cerveau deviennent difficile à décoder. De là apparaissent les difficultés de compréhensions de la parole, les pertes de concentration, le stress, la fatigue, l’agacement. Ce phénomène est évitable et des solutions individuelles et collectives existent. Mieux gérer le bruit sur les espaces de travail prend alors un tout autre sens en intégrant ces connaissances universelles.
Les experts de l’association JNA, appellent donc l’ensemble des acteurs de l’entreprise et les pouvoirs publics à se mobiliser afin de mettre en place tout ce qui est possible pour atteindre l’objectif « d’éviter toute souffrance physique et mentale au travail ». Selon l’association, il ne s’agit pas uniquement d’une idéologie humaniste, mais d’un incontournable dans les essentiels à l’épanouissement de l’être humain au travail.