La crise sanitaire a eu des conséquences financières majeures pour les transports collectifs, notamment en Île-de-France : l’autorité organisatrice Île-de-France Mobilités a estimé une perte de 2,6 milliards d’euros pour l’année 2020, correspondant à 26% de ses recettes annuelles.
Considérant le rôle essentiel des transports en commun pour les déplacements quotidiens des Franciliens et la poursuite des engagements de l’Etat dans le cadre de la lutte contre le changement climatique et les pollutions environnementales, le Gouvernement a proposé un dispositif de soutien exceptionnel au fonctionnement des transports en commun en Ile de France. Ce dispositif vient de faire l’objet d’un protocole d’accord signé par le Premier ministre et Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités (IDFM) ce mardi 8 septembre, après une concertation étroite menée sous l’égide du Ministre délégué chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari. L’Etat apporte un soutien financier à IDFM pour toutes les pertes subies en 2020 en raison de la crise sanitaire, à deux niveaux.
« La mobilisation de l’Etat et du gouvernement permet, grâce à ce protocole, de garantir que le prix des titres de transport n’augmentera pas, du fait de la crise sanitaire, pour les Franciliens et de préserver la capacité d’investissement d’Île-de-France Mobilités, pour continuer à améliorer l’offre de transports dans la région » a déclaré Jean Castex, Premier ministre.
« Grâce à cet effort conjoint, les transports franciliens sortiront plus forts de la crise, avec des ressources confortées et des investissements accélérés, sur des projets concrets au bénéfice des usagers. » a déclaré Jean-Baptiste Djebbari, Ministre délégué chargé des Transports.