Dans une tribune au « Monde », le milliardaire Américain appelle les dirigeants mondiaux à adopter une approche globale face à l’épidémie de coronavirus.
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En 2015, Bill Gates avait alerté, lors d’une conférence, sur le manque de préparation des États en cas d’épidémie mondiale. Aujourd’hui, le milliardaire philanthrope qui a engagé plus de 100 millions de dollars dans la lutte contre le covid-19 appelle les pays à adopter une approche globale pour endiguer la pandémie. « Même si les pays riches parviennent à endiguer la maladie au cours des prochains mois, le Covid-19 pourrait revenir si la pandémie continue de sévir ailleurs. A un moment ou à un autre, une partie du monde réinfectera l’autre » prévient ce dernier. Il suggère aux dirigeants mondiaux trois mesures à prendre pour éviter ce cas de figure.
Répartir avec efficacité les ressources mondiales
« Pensez aux choix que nous faisons à plus grande échelle : comment choisir à quelle communauté ou à quel pays distribuer ces masques et ces tests en priorité ? Pour le moment, la décision tient à une question inquiétante : qui est le plus offrant ? » souligne le co-président de la fondation Bill & Melinda Gates. Il explique que si la stratégie de lutte contre le Covid-19 se fonde sur la loi du plus offrant, cette maladie fera encore plus de victimes qu’elle n’en ferait autrement.
Allouer des fonds suffisants pour développer un vaccin
Le fondateur de Microsoft conseille également aux Etats d’allouer des fonds suffisants à la recherche et développement d’un vaccin. La CEPI qui développe déjà au moins huit vaccins potentiels pour le Covid-19 a reçu la contribution de nombreux pays ces deux dernières semaines. La coalition a toutefois besoin d’au moins 2 milliards de dollars pour financer ses travaux.
Financer, planifier la fabrication et la distribution du vaccin
Il tient également à rappeler que les fonds alloués au développement du vaccin ne couvrent pas sa fabrication ou sa distribution. Il explique aussi la nécessite pour les pays d’investir dans de nombreuses infrastructures tout en sachant que certaines ne seront jamais utilisées.