Confinés. Loin de la triste moquette grise de l’open space. Nous contemplons depuis la fenêtre la nature se déployer sous le soleil printanier. Sereins, nous faisons la liste des choses que nous ferons une fois de retour dans notre vie normale. Quand tout à coup, l’horreur ! « Ciel, mon ficus ! »
Pour mieux respirer, pour ajouter une petite touche de verdure ou tout simplement pour masquer d’affreuses tâches sur un mur, nous avons fait fleurir toutes sortes de végétaux dans nos bureaux. Mais pendant le confinement, qui s’occupe de notre jungle artificielle ? Nous imaginons déjà le pire.
Le petit bonsaï de l’open space complètement sec.
Le beau ficus de la réception effeuillé.
Le mur végétal de la salle de réunion en lambeaux.
Ce cactus tellement mignon sur le coin de notre bureau…rabougri.
Ne parlons même pas de ceux qui n’avaient pas encore défait le sapin de Noël…
Amoureux des fourrés et arbres fruitiers préparez-vous, le spectacle risque d’être insoutenable. Cependant, ne cédons pas à la panique.
Bien heureusement et suite à une décision ministérielle du 1er avril 2020, les semences et plants potagers ont été requalifiés en produit de première nécessité. Ainsi, dès cette semaine certaines jardineries sont autorisées à ré-ouvrir l’intégralité de leurs rayons. Jusqu’à présent seuls les secteurs animaleries étaient accessibles. Sous condition du respect strict de certaines règles sanitaires, le public pourra donc acheter des plantes et des fleurs. Une bonne nouvelle pour les salariés à la main verte, qui souhaitent anticiper le remplacement de leurs plantes de bureau. Mais surtout, un soulagement pour la filière horticole.