Il n’y aura donc pas d’épreuves du baccalauréat en 2020. Ni de brevet. Si ces interrogations sont levées, d’autres, demeurent : quid de la continuité pédagogique ou des élèves qui décrochent… Dans cette période pour le moins compliquée, on note néanmoins de belles initiatives. Rencontre avec Vincent Escudé, co-fondateur de Prof en Poche.
Il y a énormément d’interrogations sur les sujets d’éducation en cette période de confinement. Quels sont les retours qui vous sont le plus régulièrement adressés ?
En effet, l’éducation et plus précisément la continuité pédagogique posent question. Nous recevons beaucoup de messages d’élèves et de parents démunis. C’est pourquoi notre rôle est de trouver des solutions pour accompagner un maximum de familles.
Comment fonctionne Prof en Poche ?
Tous les collégiens et lycéens ont accès aux différents services que proposent Prof en Poche. L’intelligence artificielle oriente l’élève vers le professeur qui sera le plus à même de lui répondre. L’accès aux professeurs est ouvert de 15h à 19h du lundi au vendredi. Ces horaires ont été choisis afin de respecter ceux des cours habituels qui continuent via les plateformes de cours en ligne mis en place par le Ministère de l’Éducation nationale. Ils pourront ainsi, après leur cours, bénéficier d’un soutien dans une ou plusieurs matières. Parents, vous pourrez aussi demander à voir le suivi pédagogique de votre enfant. Enfin, un accès sur l’application au contenu (fiches de cours, exercices …) pour réviser est possible 24h/24 gratuitement.
Vous vous êtes associés avec le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, quelle est la nature de ce partenariat ?
Nous avons voulu mettre à disposition gratuitement notre application grâce à un partenariat avec Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Ensemble, nous devions être utiles pour le territoire (Pyrénées-Atlantiques (64), Hautes-Pyrénées (65) et Gers (32)). L’accès aux professeurs est donc gratuit pour les familles de ces territoires. Nous travaillons en ce moment avec d’autres partenaires pour étendre cette offre sur plus de territoires.
Jean-Michel Blanquer envisage un retour en classe le 4 mai, que vous inspire cette date ?
Dans la situation actuelle nous ne pouvons pas vraiment anticiper et devons nous adapter presque au jour le jour. Ceci étant dit, un retour le 4 mai me semble difficile. Quels que soient les formats d’examens, nous sommes présents pour accompagner au mieux les élèves.
