En février dernier, Le Village by CA Paris organisait sa première Pitch Party entièrement dédiée à l’entrepreneuriat féminin. À cette occasion, Widoobiz a souhaité interroger quelques-unes des créatrices d’entreprise présentes. Rencontre avec Lara Rouyrès, co-fondatrice de Levia.ai.
Levia.ai, le commerce du futur
« Levia, c’est une technologie de search conversationnel. Donc un moteur de recherche au travers de la conversation, adapté au monde du commerce, de l’e-commerce et du retail. » Cette solution place la conversation au coeur de la stratégie de conversion. Elle met à disposition des e-commerçants des vendeurs virtuels afin d’obtenir un meilleur taux de transformation sur les interfaces digitales. Entraînés, ces vendeurs sont capables de reproduire une conversation proche de celle que l’on peut expérimenter en point de vente.
Avec Levia.ai, Lara Rouyrès souhaite avant tout « accompagner les consommateurs, fluidifier le commerce […] faire gagner du temps à tout le monde dans ce parcours qui peut être parfois complexe ». Consciente que les technologies d’intelligence artificielle consomment énormément, elle a à coeur de mener cette activité de la manière la plus propre et responsable possible.
La technologie, un secteur d’hommes ?
Créée en 2018 par deux femmes, Lara Rouyrès et Tatiana Jama, Levia.ai comptait parmi les 9 start-up présentées lors de la Pitch Party du Village by CA Paris. Pour Lara Rouyrès, c’était important d’être présente à cet évènement. C’est une façon de mettre en avant des projets technologiques complexes portés par des femmes. Selon elle, le secteur de la tech « n’est pas réservé aux hommes. Aujourd’hui, on peut être femme entrepreneure dans le monde de la tech avec des projets BtoB. »
Un constat partagé par Camille Buss, start-up manager au Village, qui observe une augmentation du nombre de start-up technologiques portées par des femmes au sein du Village. «On a beaucoup de start-up [féminines] sur les sujets de l’IA, des fintechs comme on a pu le voir ce matin. » De fait, elle ressent que cette barrière qui peut exister entre des secteurs jugés féminins et d’autres jugés masculins s’estompe.
Finalement, quelque soit son genre, « ce n’est jamais simple de monter une start-up. » Lara Rouyrès, qui a déjà créé trois entreprises, témoigne de l’aspect très changeant de la vie d’entrepreneur. Chaque jour, chaque période, chaque projet est différent. Elle insiste notamment sur le paramètre chance qui, loin d’être le seul facteur de succès, reste déterminant dans la réussite d’un projet. La période que nous vivons actuellement, par exemple, représente un réel challenge pour les entrepreneurs qui doivent s’adapter pour le surmonter. Mais selon la start-uppeuse c’est là tout l’intérêt du métier : « le parcours d’entrepreneur, c’est de s’adapter. »
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