Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, on en parle de plus en plus : le chômage partiel. Mais que comprend concrètement ce dispositif ? Explications.
De quoi parle-t-on ?
Le chômage partiel, de son vrai nom juridique activité partielle, est un dispositif qui a pour objectif de protéger l’emploi. Le salarié n’est pas au chômage, il n’est pas licencié. Il reste chez lui et est payé par son employeur.
Qui est concerné ?
Tous les employés du secteur privé qui sont dans une activité qui est touchée, directement ou indirectement, par les effets d’une crise économique. Dans notre cas, par les effets de l’épidémie de coronavirus. Cela peut concerner toute l’entreprise ou juste une activité de celle-ci.
Quelles sont les mesures ?
Les salariés conservent leur contrat de travail et leur rémunération à hauteur de 84 % de leur salaire net. Pour ceux qui sont au Smic, le salaire est maintenu à 100 %. L’employeur qui verse la rémunération est remboursé par l’État.
Quelles démarches doit entreprendre l’employeur ?
L’employeur doit faire une demande auprès de la Direcctee de sa région (Direction régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Jeudi 12 mars au soir, le ministère du Travail comptait déjà 5 117 demandes d’entreprises pour 80 000 salariés, représentant un coût total de 242 millions d’euros.