Le mouvement de grève contre la réforme des retraites n’aura pas eu raison de la croissance. La banque de France anticipe une nette augmentation du PIB à l’instar de l’Insee qui annonce un taux de chômage historiquement bas.
C’était la bonne nouvelle de ce début de semaine. Selon une première estimation de la Banque de France, la croissance économique française devrait progresser de 0,3% au premier trimestre 2020. Elle enregistre un net rebond après un recul de 0,1% en fin d’année 2019. Une prévision basée sur l’enquête mensuelle menée par l’institution monétaire auprès des chefs d’entreprise et qui s’explique par l’accélération de l’activité dans l’industrie et le bâtiment. Seul ombre au tableau : les chefs d’entreprise estiment que l’activité va ralentir dans le secteur des services. Des données auxquelles s’ajoutent les chiffres publiés par l’Insee le 13 février. D’après l’institut d’étude, le taux de chômage a atteint un taux de 8,1%, soit son niveau le plus bas depuis 2008. Une annonce a néanmoins mettre en perspective avec l’indicateur sur le « halo autour du chômage ». En nette augmentation et à son plus haut niveau depuis 2003, Il désigne « les personnes inactives n’étant pas au chômage au sens du Bureau international du travail mais dans une situation qui s’en approche » explique l’Insee. Et concerne plus d’1,7 millions de personnes. Un nombre qui a considérablement augmenté au cours des derniers mois de l’année 2019.