Et si changer le monde était une partie de plaisir ? Camille Azoulai en est persuadée, on peut tous sauver la planète. Et sans se contraindre.
« Quoi, tu ne recycles pas ? », « Quoi, tu manges de la viande ? ». Les écolos convaincus ne sont pas toujours tendres à l’égard de leurs concitoyens. Camille Azoulai était l’un d’eux. Jusqu’au jour où elle a été frappée d’une révélation : vouloir changer le monde, c’est bien, mais « en voulant tout changer d’un coup, le plaisir ne fait pas du tout partie de l’équation ». Alors qu’en fait, « c’est en se faisant plaisir qu’on peut y parvenir. »
https://youtu.be/kmG5uU6lp5o
La co-fondatrice de Funky Veggie rappelle que son objectif n’est pas de convertir la population à une alimentation 100 % végétale. Non, l’idée c’est d’arriver à convaincre les plus réfractaires que le naturel peut aussi être gourmand. En témoigne la dernière-née de la marque, la Space Boule chanvre / choco-noisette, qui vient de débarquer dans les rayons des supermarchés.
Tout changer d’un coup serait contre-productif
Pour illustrer son propos, Camille Azoulai prend l’exemple du mouvement vegan, régulièrement attaqué par les antis. « Nul besoin de tout changer d’un coup, poursuit Camille. Au contraire, ça risquerait d’être contre-productif et de braquer tout le monde. »
Ne pas juger, faire de son mieux et se faire plaisir, voilà comment nous irons vers un monde plus sain et plus responsable.