L’ère du tout numérique laisse peu de place à l’espace vide. C’est pourtant dans des moments d’oisiveté que l’imaginaire se développe, le rêve étant un premier pas vers la créativité. Explications avec Maëlle Chassard et Alexandra Rapaport, les deux invitées de Business Women.
À l’heure de la digitalisation croissante, les esprits de petits et grands sont sans cesse stimulés par trop d’écrans. Un constat triste, pour ne pas dire alarmant, qui n’aura pas échappé aux deux invitées de Business Women, Maëlle Chassard et Alexandra Rapaport.
La première est la créatrice de Lunii, une fabrique à histoires interactive et ludique, au look retro vintage. « Une alternative aux tablettes, téléphones et télévision », revendique Maëlle. Quant à Alexandra, elle dirige aujourd’hui La Pelucherie, une marque de peluches 3.0 disponible sur Internet et dans quelques boutiques éphémères. Leur point commun ? Elles ont toutes deux décidé d’œuvrer en faveur de la créativité.
« On voit bien, en tant qu’adultes, à quel point on a besoin d’être créatif au quotidien pour avancer dans tous les pans de sa vie », observe Alexandra Rapaport.
Le secteur du jouet pour enfant n’est pas épargné. Or, l’imagination joue un rôle clef dans l’éveil des tout-petits. « C’est grâce à des objets physiques, que l’enfant peut toucher, qu’il peut justement s’évader, explique Maëlle Chassard. Cela peut passer par des peluches, nous, on a choisi de le faire par l’audio pour éveiller l’imaginaire. »
Cultivez l’ennui donc, préférez l’oisiveté à la productivité, vénérez la tranquillité, tel un pied de nez aux injonctions d’efficacité qui régissent notre société.