Vous avez bien lu, le digital est déjà mort. Dans un futur incertain certes, mais il est mort et vous allez rapidement comprendre pourquoi.
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D’abord car le terme digital est mort-né
À peine né, les agresseurs du digital criaient déjà au scandale accusant ce mot qui ne veut étymologiquement rien dire. « Qui se rapporte aux doigts » et vient du latin digitalis, signifiant : « qui a l’épaisseur d’un doigt ». Voilà le sens premier du digital.
Dans ce contexte, la digitalisation signifierait alors : rendre accessible par un doigt.
Et alors vient cette question : quel lien entre la digitalisation et la transformation numérique (qui signifierait de son côté le passage de l’analogique au numérique, comme le passage de l’ère du papier à l’ère de l’informatisé) ? En bref, réduire la transformation numérique à la purification par le doigt perd, de premier abord, tout son sens.
Ensuite, car c’est du tropisme que de parler de digital
Digital ceci, digital cela, vous prendrez bien un peu de sauce digitale avec vos frites monsieur ? On en mange partout, tout le temps, même ma Mamie me parle de digital lorsqu’elle utilise sa tablette que je lui ai offerte à Noël et avec laquelle elle a justement du mal à n’utiliser qu’un seul doigt au lieu de deux.
Si le digital était une tablette, un smartphone ou un clavier, alors, le digital était également un arc, des flèches et un piano. Si le digital était un objet électronique activé avec les doigts alors il serait également une console de jeu, un mixeur et un synthétiseur.
La confusion entre le « Life Style » (prononcé en avec l’accent américain s’il vous plaît) du digital et les bénéfices du digital est flagrante. Non, l’ère du numérique ne se réduit pas à des objets électroniques que l’on actionne avec les doigts et avec lesquels on s’amuse.
Je n’évoquerai pas les problématiques écologiques associées ainsi que les problématiques d’exploitations d’enfants dans les mines pour trouver les matières premières nécessaires à ces super jouets.
Enfin et surtout car vous allez mourir dans votre digital
Lorsque vous aviez 18 ans, on vous a parlé de votre parcours professionnel, de votre professionnalisation. En gros, il fallait vous construire une carte d’identité professionnelle remplie d’informations sympas pour faire bien sur votre CV. Puis, une fois sur le marché du travail, vous avez réalisé que seulement 10 % de vos connaissances allaient vous servir, même si le reste, c’était sympa.
Et bien pour la digitalisation c’est à peu près pareil. Vous allez vous « digitaliser » devenir un homme ou une femme avec une smartwatch, avec une voiture qui roule toute seule et une maison connectée. Et puis là, vous repartirez dans votre délire d’un besoin d’une planète plus propre, plus simple, avec moins d’ondes, moins de déchets, mois de CO2 etc… Bref, exactement la même théorie que celle qui nous disait que l’on imprimerait moins grâce à l’informatique, alors qu’en fait, on n’a jamais autant imprimé.
Et avec le digital c’est pareil, on n’a jamais autant été connecté, et au final, on n’a jamais autant été isolé. Ceci n’est plus à prouver.
Alors va-t-on tous mourir digitalisé ?
À moins que vous ne mourriez dans la fusée d’Elon Musk en allant sur la Lune, on peut espérer que non :). Je pense que le sujet de fond c’est de repenser sa simplicité telle que nous l’aurions repensé il y a 20 ans, mais tout en considérant les progrès actuels.
C’est à dire ?
Cela fera l’objet d’un autre article, mais pour vous donner un exemple, je vous laisse résoudre cette énigme : sachant que plus de 5 millions de personnes doivent prendre les transports en commun par jour sur Paris, comment la RATP peut-elle mettre à disposition une solution simple pour que Mamie Rachel et tout le reste des Parisiens puissent s’acheter un ticket RATP, sans prendre le chauffeur de bus pour une banque ? La réponse dans le prochain article.
Je crois que je ne vais pas être sympa : marre des titres accrocheurs pour lire ensuite des propos sans lien réel avec le titre, et de surcroît sans connaissances suffisantes du sujet traité.
Le mot "digital" vient du mot Anglais "digit" en non pas du latin dans le sens du "doigt". Quand on suit un (petit) apprentissage technique en la matière on commence par parler "bits" (les zéros et uns) pour ensuite parler "digits" (les chiffres) généralement pour appréhender les comptages octals, décimals, et hexadécimals et les conversions de l'un vers l'autre : un vrai apprentissage du "digital" qui développe l'intelligence et évite de dire des ... bêtises !
Par bourgeois, le 16 avril 2019
C'est un point de vue! L'ensemble de la bibliographie en la matière est mitigé sur le sujet, regardez wikipedia par exemple!
Par Romain Rissoan, le 30 avril 2019
C'est le digital qui doit mourir, ou bien nous qui allons mourir digitalisés ? Quel bazar cet article ! Sans compter le titre hors-sujet (ou le sujet qui ne traite pas le titre), et la grossière confusion sur l'origine du mot "digital", déjà mentionnée par le commentateur précédent.
Par Nita, le 24 avril 2019
Si nous mourrons digitalisés, le digital meurt, si le digital meurt nous mourrons digitalisés... Ceci est un billet d'humeur.
Par Romain Rissoan, le 30 avril 2019