Entreprendre dans l’artisanat, c’est également possible. Emilie Kremer, fondatrice de 100 escales, et Séverine Prousteau, maçon à la tête de Rénov’Perfect, l’ont fait. Elles nous racontent leurs parcours.
L’une parcourt le monde, à la recherche de pépites artisanales à mettre en avant sur son site. L’autre construit des maisons en Indre-et-Loire. Leur point commun ? Elles ont toutes les deux entrepris dans l’artisanat. Du statut à choisir à la rémunération, en passant par la crédibilité à gagner auprès de leurs clients, elles ont accepté de raconter leur aventure sur le plateau de Business Women.
« La première approche est souvent au téléphone. Là, je parle à l’impersonnel »
Et ce n’est pas toujours évident pour une femme d’évoluer dans un métier que l’on considère souvent comme masculin – comme c’est le cas pour la maçonnerie. « La première approche est souvent au téléphone », explique Séverine Prousteau. « Ce que je fais, c’est que je parle à l’impersonnel, pour ne pas les freiner dans leur démarche. » Une fois que le premier contact est établi, le rendez-vous se passe généralement très bien.
« Il faut apprendre à vivre avec le doute, parce qu’il est omniprésent »
Les deux jeunes femmes avouent être confrontées au doute au quotidien, car lorsqu’on se lance, « on embarque tout le monde » avec soi. « Il faut apprendre à vivre avec le doute, parce qu’il est omniprésent », souligne Émilie Kremer. Néanmoins, l’artisanat reste la première entreprise de France, avec plus de 100 000 emplois à pourvoir chaque année. Une vraie opportunité pour les personnes en quête de reconversion. Séverine Prousteau encourage d’ailleurs les femmes à se lancer : « il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets ». Elle rappelle d’ailleurs que de nombreux organismes sont là pour aider toutes les personnes qui ont la volonté d’entreprendre.