La réputation d’une entreprise est intimement liée à la relation établie avec ses publics. Est-il possible, dans ce cas, de garder une emprise sur celle-ci ? Et, plus encore, de se construire une réputation positive ? Réponses de Stéphane Billiet, président de We agency et auteur de Les Relations Publics (éd. Dunod).
Les relations publiques sont un élément clé dans la gestion de crise, et permettent de créer de la valeur durable pour une entreprise. Selon l’expert, elles sont donc un investissement nécessaire et rentable. Leur but : améliorer la réputation d’une entreprise.
« On confond souvent image et réputation »
Pour Stéphane Billiet, l’image et la réputation sont deux notions bien différentes, quoique complémentaires. « L’image c’est quelque chose que vous allez façonner, par la publicité, par les signaux que vous allez envoyer. La réputation, a contrario, se construit sur les actes, les faits ou le comportement. » Ainsi, une entreprise peut avoir une image très bien gérée, mais ne pas satisfaire ses clients sur les points où elle est attendue – et ainsi nuire à sa réputation.
« Il faut s’efforcer d’être ce qu’on désire paraître »
Issue de la relation établie entre une entreprise et ses publics, la réputation demeure difficile à mesurer. « Ce n’est pas quelque chose qui vous appartient, mais quelque chose que les publics construisent pour vous, et dont vous allez bénéficier », explique Stéphane Billiet dans cette chronique. Néanmoins, il est toujours possible d’influer sur celle-ci. « À l’ère du digital, il est très facile pour tout un chacun d’aller vérifier si ce que vous dites est vrai et de tacler si ce n’est pas le cas. Donc le meilleur moyen d’avoir une bonne réputation, c’est de s’efforcer d’être ce qu’on désire paraître ».