Avec Neoness, les salles de sport low-cost, Marie-Anne Tessier a envahi la France entière. Raphaele Leyendecker a quant à elle choisi de fédérer une communauté équestre et Clémentine Charles d’innover en créant un raid urbain 100% féminin. Toutes les 3 ont osé entreprendre dans le sport et acceptent de nous partager leurs parcours complètement différents.
Non, le sport n’est pas réservé aux hommes, encore moins quand il s’agit d’entreprendre. Mais Rome ne s’est pas faite en un jour. Alors, pour espérer bâtir une entreprise solide, mieux vaut se donner les moyens. « Avant de lancer sa société, on peut tester son idée. C’est ce que j’ai fait pour Horsee en mettant en place une landing page qui proposait de s’inscrire. De cette manière on réussit à créer une communauté », raconte Raphaële Leyendecker.
Il ne faut pas non plus négliger les nombreuses aides mises à disposition des entrepreneurs. Avant d’ouvrir ses premières salles de sport low-cost à travers la France, Marie-Anne Tessier a pu bénéficier de l’Accre (Aide au chômeur, créateur ou repreneur d’entreprise). « En France, on peut se lancer en étant globalement serein pendant un certain temps. Avec cette aide, j’ai pu monter Neoness tout en percevant 18 mois de chômage », développe l’entrepreneuse.
Assoir son univers de marque pour se développer
Pour Clémentine Charles, c’est l’univers de marque qui a su faire la différence. « On avait très peu de fonds alors on a choisi de tout de suite concevoir notre site internet et notre identité graphique. C’était un excellent moyen d’asseoir notre esprit et ça a bien pris parce qu’on a réussi à créer tout un univers autour de notre produit », explique la fondatrice de Pop in the City.
Une fois lancées dans le bain de l’entrepreneuriat, nos 3 invitées s’accordent sur un point essentiel : le choix de ses collaborateurs. Et pour Marie-Anne Tessier, la première mission du chef d’entreprise, c’est de recruter les bonnes personnes.