Lorsqu’un candidat décide de se lancer en franchise, l’une des principales questions à laquelle il devra répondre pertinemment est : « Avec quelle enseigne vais-je entreprendre ?». Mais si le choix du réseau conditionne pour une grande partie la réussite ou l’échec à venir de son affaire, il ne s’agit là que d’un paramètre parmi d’autres. L’une des composantes essentielles de la réussite d’un franchisé reste « l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement », ainsi que l’affirme le célèbre adage du monde du commerce. Pour cela, la réalisation d’une étude de marché de bonne qualité est essentielle.
Une démarche personnelle
Contrairement à certaines idées reçues, le franchisé reste un entrepreneur indépendant. Certes, l’enseigne joue un rôle d’accompagnateur et de facilitateur, tant à l’ouverture du commerce que tout au long du contrat de franchise, mais le franchisé reste seul maître à bord. C’est donc lui qui, sauf exception, doit trouver un local pour ouvrir son commerce. Bien évidemment, celui-ci devra répondre au cahier des charges généralement imposé par le franchiseur qui valide en dernier ressort l’emplacement choisi. Toutefois, certains réseaux sont moins regardants que d’autres et peuvent tout à fait valider une zone finalement peu attractive pour le concept. La tête de réseau a une seule obligation en la matière : la remise d’un état local du marché dans le document d’information précontractuelle (DIP).
Attention, ce document ne suffit pas pour se lancer car il n’entre pas suffisamment en profondeur dans l’analyse d’une zone et, surtout, il peut n’être remis qu’une vingtaine de jours avant la signature du contrat de franchise – durée minimum légale de remise du DIP avant engagement – ce qui ne dégage pas suffisamment de temps au candidat pour se faire une idée précise.