Dans cette chronique, Evelyne Platnic-Cohen explique comment utiliser sa mauvaise foi naturelle à bon escient dans le cadre de l’entreprise.
Un outil de communication comme un autre. Pour la dirigeante de Booster Academy, Evelyne Platnic-Cohen, il est indispensable de reconnaître les signes de la mauvaise foi. « Si vous regardez la personne, vous comprenez très vite que la personne n’est pas dans une situation pas très agréable. Maintenant, la question c’est : est ce que vous allez mettre le doigt ou pas sur cette mauvaise foi. Ça, c’est un choix que vous devez faire ».
Toutefois, l’entrepreneuse pense qu’il faut savoir utiliser (un peu) les techniques de mauvaise foi en entreprise. Tant que cela concerne des sujets légers (retard le matin ou en réunion, etc), « sachons l’utiliser de temps en temps pour faire gagner un peu de temps à tout le monde », ajoute-t-elle avec un sourire. Des explications longues et compliquées n’apportent donc rien à l’entreprise.
Restez sympathique
Alors, comment l’utiliser correctement ? « Regardez, évaluez votre comportement et votre gestuelle. Faites attention à ce que l’on ne vous repère pas. Soyez calme, faites une gestuelle décontractée. Vous êtes de mauvaise foi et vous l’assumez, alors dites tout simplement votre texte : « mon fils est coincé dans l’escalier. Je vais devoir appeler la nounou et m’absenter cinq minutes » », déroule Evelyne Platnic-Cohen.
Enfin et surtout, « ne donnez pas des détails trop longs, sinon on va sentir le truc arriver. Mais, ne soyez pas trop rapide non plus. Précisez bien que votre enfant est coincé dans l’ascenseur entre le 3e et 5e étage. Dites bien entre le 3e et le 5e, vous verrez que cela rendra encore plus crédible votre mauvaise foi. Et puis, dernier conseil, restez sympathique », indique-t-elle. Il n’y a rien de pire qu’une personne de mauvaise foi désagréable.
#Replay : Dans sa chronique précédente, Evelyne Platnic parle du moment idéal pour parler d’argent avec son prospect :