Le parc d’attraction The Void n’a pas fini de faire rêver les geeks du monde. Widoobiz en a tout de même profité pour demander un éclairage d’un entrepreneur expert sur le sujet.
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En forêt avec des fées, dans un vaisseau spatial rempli de zombies ou au sommet d’une montagne. Le parc d’attraction de réalité virtuelle The Void va définitivement ringardiser le Futuroscope. Grâce au casque de réalité virtuelle développée par Oculus Rift, de gants et d’une combinaison truffés de capteurs, le visiteur peut virevolter au gré des aventures. Il a 30 minutes pour traverser les 7 salles modulables.
Présent à San Francisco pour Augmented World Expo, le CEO de Augment, Jean-François Chianetta, a pu assister à une présentation de l’un des co-fondateurs de The Void : « The Void est une incroyable expérience. L’utilisateur se balade dans cet environnement virtuel, mais il peut s’asseoir sur les chaises, toucher les murs et prendre des objets. Il ressent également la chaleur d’un feu virtuel ou le vent d’une fenêtre ouverte », précise l’entrepreneur.
[Tweet » Le parc d’attraction de réalité virtuelle @voidvr vu par @AugmenteDev »]
La réalité virtuelle ne peut s’épanouir dans un espace domestique
Une vraie prouesse technique. Les ordinateurs doivent connaître en permanence la position exacte du joueur, tout du moins les bras, la tête et le haut du corps. Sinon, l’image virtuelle ne serait plus adaptée à l’environnement, cette fois-ci bien réelle. Imaginez seulement : un zombie vous poursuit. Seule solution, courir comme un dératé. Si le casque ne prend pas en compte le mur, le visiteur risque de le sentir passer.
Derrière ce projet titanesque, se trouve Ken Brestchneider. Déçu de ses précédentes expériences, cet ancien de la cyber-sécurité comprend que la réalité virtuelle ne peut s’épanouir dans un espace domestique. Il faut de la place. « J’ai vite réalisé qu’il nous fallait construire un lieu où les gens pourraient venir sans avoir à se soucier de la connexion et des différents moyens de la faire fonctionner convenablement », explique-t-il au Washington Post.
Tous les jours des progrès incroyables
Avec un budget de 13 millions de dollars et d’une trentaine de collaborateurs, Brestchneider n’a cependant pas réussi à franchir tous les obstacles technologiques. Encore aujourd’hui, les ingénieurs travaillent d’arrache-pied pour améliorer les mouvements du joueur dans son espace. Le prochain enjeu : intégrer tout le corps dans le jeu virtuel. Des entreprises comme Tesl Suits se positionnent d’ailleurs sur ce chemin naissant.
Plus largement, les possibilités de la réalité virtuelle semblent illimitées. « On peut étendre cette façon d’appliquer la réalité virtuelle à d’autres domaines comme des showrooms de marques, des appartements témoins. Cela montre toutes les variations possibles, tout en gardant l’expérience physique. Ce domaine en est encore à ses débuts, mais montre tous les jours des progrès incroyables », ajoute Jean-François Chianetta.
Des progrès que l’entrepreneur regarde bien évidemment avec une extrême attention pour son marché.
#Replay : Le business de Damien Morin, fondateur de Save, est quant à lui bien réel. La preuve dans cette interview présente ci-dessous :