Cette semaine, Olivier Mathiot, co-fondateur de PriceMinister prend les rennes de Widoobiz. En tant que Rédac’chef éphémère de notre rédaction, il revient sur son parcours entrepreneurial et nous fait découvrir sa sélection de startups de la semaine.
« Les Français devraient investir au lieu d’épargner , et notamment dans les startups ». Voilà le principal enjeu économique aujourd’hui selon le co-fondateur de PriceMinister. Rachetée en 2010 par le groupe japonais Rakuten, la startup est aujourd’hui entrée dans la cour des grands.
Si grande, qu’aujourd’hui Olivier Mathiot n’est plus seulement un entrepreneur. Il applique ses propres conseils et investit à son tour dans de nombreuses startups, comme celles qu’il a sélectionnées pour vous cette semaine. En tant que Rédacteur en chef éphémère de Widoobiz, Olivier Mathiot souhaite mettre en avant Agriconomie, JobAroundMe, 1001 Pharmacies et Augment, que vous découvrirez dès demain, et jusqu’à vendredi pour ne pas bouder votre plaisir.
« La gauche a mal à son entreprise »
Des startups dans lesquelles l’entrepreneur a investi car elles on su faire la différence. « Pour me séduire, il faut être compétitif, créatif, et savoir gérer son cash. Si je ne rencontre pas ces trois dimensions, j’ai du mal à penser que le projet ira jusqu’au bout », confie-t-il. Sans oublier la capacité à interagir avec son équipe. Un point sur lequel le co-fondateur de PriceMinister accorde une grande importance avant d’investir, comme il l’explique dans cette interview.
Investisseur, entrepreneur, mais pas seulement. Olivier Mathiot est également l’auteur de La Gauche a mal à son entreprise, publié en 2013. Et s’il devait renommer l’ouvrage en 2016 , l’entrepreneur pencherait plutôt pour « L’homme politique (en général), a mal à son entreprise ».
PriceMinister : bientôt Rakuten France ?
Des idées politiques tranchées, qu’il n’hésite pas à développer ici. « Si j’étais ministre de l’économie, je serais obsédé par le taux de chômage. Je tenterais de réconcilier les Français avec l’entreprise », imagine-t-il. Un programme choc que la plupart des entrepreneurs partagent.
Quant à PriceMinister, l’entrepreneur pense désormais international. « Rakuten nous laisse une grande autonomie. Ça nous permet de garder notre esprit startup, avec les moyens d’un grand groupe », précise-t-il. PriceMinister devrait changer de nom, ce n’est qu’une question de temps…