Pour cette nouvelle saison de Business Women, Marie Solis prend les rênes de l’émission. Au programme aujourd’hui : l’e-réputation, un enjeu primordial pour toute entreprise, avec Fadhila Brahimi, dirigeante de FB Associés et Lucile Reynard, fondatrice de Girlz In Web.
Soigner son image sur la toile. Jeunes startups, blogueurs, ou grandes entreprises : la maîtrise de l’e-réputation est un enjeu vital pour tous. Fadhila Brahimi, co-auteure de Moi 2.0 et dirigeante de FB Associés définit la réputation en ligne : « Que l’on parle de vous en bien sur internet, sur votre domaine d’expertise ».
Pour développer sa e-réputation, plusieurs actions semblent inévitables. Produire du contenu à valeur ajoutée régulièrement en fait partie. « Le contenu est roi », insiste-t-elle. Plus le contenu est ancien, moins il sera visible sur les moteurs de recherche.
Mais l’experte met également un point d’orgue sur l’utilisation des réseaux sociaux pour la diffusion des contenus. Un moyen de toucher un plus grand nombre de personnes grâce aux partages. Pour une entreprise, il apparaît indispensable de se créer un compte professionnel sur LinkedIn par exemple. Fadhila Brahimi explique d’ailleurs dans cette émission comment trouver les bons influenceurs et cite entre autres « Tracker ».
« Il est impossible d’avoir une e-réputation 100% positive »
Mais la réputation en ligne ne dépend pas toujours de soi. « La différence avec le bouche à oreilles dans la vie réelle est que sur internet, il laisse des traces », poursuit Lucile Reynard. La fondatrice de Girlz in Web nous donne les clés pour rendre des contenus négatifs ou obsolètes moins visibles.
« Si une entreprise n’est pas satisfaite de sa e-réputation, elle peut créer de nouveaux contenus, avec plus de liens externes qui vont automatiquement arriver au dessus dans les résultats de recherche. Mais, les anciens ne disparaîtront pas pour autant, sauf exception où l’entreprise peut demander un retrait, mais c’est très compliqué », indique-t-elle.
« Il est impossible d’avoir une e-réputation 100% positive. C’est même un gage de confiance d’avoir quelques éléments négatifs », développe Fadhila Brahimi dans l’émission. La e-réputation se travaille, et plus qu’on pourrait l’imaginer.