Le lyrisme de Beethoven correspond parfaitement aux entrepreneurs. Raison de plus pour s’en inspirer avant de démarrer 2016 sur les chapeaux de roues.
Pom pom pom pooom ; pom pom pom pooom. 245 années après sa naissance, la musique de Beethoven résonne avec toujours autant de vigueur. Romantisme, héroïsme, fracas des sentiments : qui peut rester insensible ? « Beethoven renferme en lui-même toute la nature de l’homme. Il n’est pas essentiellement chantant comme Mozart, il n’a pas l’élan architectural de Bach, ni le sensualisme dramatique de Wagner. Il unit tout cela en lui », analyse le chef d’orchestre et compositeur allemand, Wilhelm Furtwangler. C’est dire…
Devant l’immensité créatrice du personnage, Widoobiz vous propose de vous en rapprocher. Vous avez tout à y gagner.
« Jouer une mauvaise note est insignifiant ; jouer sans passion est impardonnable »
Beethoven est l’homme de la passion, du mouvement. Il faut que sa musique vive, transporte les âmes, choque les bonnes consciences. « Ce qui compte dans l’effort, c’est avant tout l’action, plutôt que le résultat », aime-t-il d’ailleurs dire.
À trop rester concentré sur l’objectif, on en oublie le chemin emprunté. Aux yeux de Beethoven, il faudrait presque abolir l’étape du résultat pour ne jamais cesser de bouger.
« Le génie c’est 5% d’inspiration et 95% de transpiration »
Albert Einstein ne dit pas autre chose. Il est impossible d’atteindre la quintessence de son art à moins d’y consacrer la totalité de sa vie. Bien sûr, il ne s’agit pas de travailler 24 heures sur 24. La rigueur ne doit pas assassiner le plaisir. Tout est question d’harmonie. Cependant, l’artiste, comme l’homme ou la femme d’État ne peut être dans la demi-mesure.
C’est pareil pour l’entrepreneur. Au moment de la création, il se donne à 1000%. Il travaille comme un fou, assure les tâches les plus ingrates s’il le faut. Heureusement, il peut compter sur la force de la 9e symphonie et de l’alla marcia pour se donner plus de forces.
Je ne connais pas d’autres marques de supériorité que la bonté »
Sa surdité qui démarre à 27 ans l’enfonce peu à peu dans un monde parallèle. D’où un mutisme, considéré à l’époque comme de la mauvaise humeur. Mais, Beethoven met au sommet de la pyramide de ses valeurs la bonté et la gentillesse. « Seuls les cœurs purs font de la bonne soupe », répète-t-il d’ailleurs.
Alors certes, Beethoven a parfois mauvais caractère, mais la bonté reste un idéal qu’il ne faut jamais abandonner. Au risque sinon de perdre de sa largeur d’esprit. « La haine rejaillit sur ceux qui l’ont engendrée », assène-t-il.
« Si tu veux être international, chante ton pays »
Une règle que devraient garder tous les entrepreneurs qui ont envie d’aller à l’international. Attention, pas d’arrogance. Rien n’est plus énervant qu’une entreprise étrangère sûre de son fait, de son offre et de sa culture. A-t-on envie de travailler avec un américain incapable de prononcer un ou deux mots de français ?
Cependant, si vous aimez votre pays, n’oubliez pas que vos interlocuteurs aiment le leur. En clair, montrez-leur que vous vous intéressez à leur culture, tout en restant très ferme dans la vôtre. Ce ne sera pas toujours simple, mais la volonté de se comprendre crée quelque chose d’inestimable dans le monde des affaires : l’amitié. Sans elle, il ne peut y avoir de confiance.