3D EAU est dans une pente ascendante. Après avoir reçu des mains de Ségolène Royal un prix pour son action de prévention, la startup cherche désormais à aller à l’international.
Quand la recherche se met à entreprendre. En s’inspirant de l’aéronautique, Jonathan Wertel, José Vazquez et Mathieu Dufresne ont mis au point un système d’écoulement des eaux en 3D pour optimiser les aménagements existants ou en construction. « On est capable de modéliser les interactions entre l’eau et l’air », explique le président de 3D EAU, Jonathan Wertel. Ce qui permet de trouver des solutions aux problèmes d’inondations.
La startup est déjà présente dans plusieurs communes françaises. Dans une station balnéaire du Sud-ouest de la France, 3D EAU a permis d’éviter la construction d’un bassin de 8 millions d’euros. Grâce à sa solution, elle permet aussi d’améliorer la protection du milieu marin, tout en réduisant le risque d’inondations. Les contribuables devraient presque applaudir 3D EAU.
Les chercheurs-entrepreneurs ne vont pas en rester là
Cela n’étonnera personne de voir l’actuel ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, remettre le « Prix de la jeune entreprise innovante pour la prévention des risques de catastrophes naturelles » à 3D EAU. Une récompense qui va les aider à renforcer leur présence en France et, par la même occasion, accélérer leur développement en Europe. La startup devrait réaliser « 600 000 euros d’ici décembre 2015 », explique le président.
Les dirigeants songent d’ailleurs à lever des fonds prochainement. Il va falloir cependant confirmer l’intérêt des entreprises étrangères. « Tant que nous restons en France, nous n’avons pas besoin spécifiquement de fonds », ajoute Jonathan Wertel. Sauf que le chercheur ne veut pas en rester là. Affaire à suivre.