Le ministre de l’Economie prépare un second volet de réformes baptisé « Noé ». Du nouveau s’annonce, notamment pour les petites entreprises. Résumé des principaux points.
« Noé » pour « Nouvelles opportunités économiques ». Sous cet acronyme, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron entend réformer à nouveau plusieurs pans de l’économie, en particulier les domaines du numérique et le statut de travailleur indépendant. Les petites et moyennes entreprises devraient être concernées. Dévoilé en grandes pompes lundi 9 novembre à Bercy, ce projet que beaucoup surnomment déjà « Loi Macron II » sera dévoilé au Conseil des ministres en janvier 2016. Tour d’horizon des grandes lignes, dont les premières mesures seront connues en décembre.
Révolution numérique
Parmi les chantiers annoncés, Emmanuel Macron entend, grâce à une série de plans d’action, aider tous les acteurs de l’entrepreneuriat à « prendre le virage numérique ». Dans le collimateur du ministre, entre autres, les petites et moyennes entreprises qui n’ont pas su s’adapter à l’ère d’Internet. Selon une étude Mappy/BVA publiée fin 2014, près de la moitié des commerces indépendants de proximité ne disposent pas d’un site web, et ce alors que 9 Français sur 10 se rendent sur la Toile avant de visiter un magasin. Une perte de clientèle potentielle de facto conséquente pour les petits commerçants.
Mais le ministre entend surtout faciliter le développement de start-up de l’Internet et les aider à innover davantage afin de créer plus d’emplois. D’aucuns parlent d’une « ubérisation » de l’économie française qui permettrait de voir émerger dans l’Hexagone des Airbnb et autres Uber.
Financement des jeunes entreprises
Se pose notamment la question du financement de ces nouvelles sociétés. Un volet sur cette thématique devrait figurer parmi les mesures « Noé ». Un nouveau cadre fiscal pourrait ainsi être mis en place pour « permettre le financement en fonds propres des jeunes entreprises en forte croissance », résume « Les Echos ». « La France présente une structure de financement bancaire intermédié, alors qu’une…
Cliquez ici pour lire la suite de l’article sur les Echos de la franchise…