L’accélérateur de startups numériques, NUMA, laisse entrer la MAIF dans le capital afin de reproduire son modèle à l’international.
Même les accélérateurs de startups lèvent des fonds. Devenu le point de ralliement de l’écosystème des startups sur la place de Paris, le NUMA levé 3 millions d’euros auprès de la MAIF Avenir, le fonds d’investissement du groupe d’assurances. Une somme qui s’ajoute au million d’euros récolté lors d’une cession de financement participatif en actions sur SmartAngels. Avec cet argent, l’accélérateur compte bien exporter son modèle sur les cinq continents.
« L’entrée de MAIF au capital de NUMA constitue un passage ambitieux et particulièrement cohérent », assure la directrice de NUMA, Marie Vorgan Le Barzic. L’entreprise détenue en majorité par ses salariés compte sur la MAIF pour élargir encore plus le « sourcing de start-up » et ainsi faciliter « l’ouverture vers l’international ». Leroy Merlin, Adéo et le conseil de Roland Berger entrent aussi au capital de l’accélérateur de startups.
Créer un véritable écosystème mondial
Son internationalisation a déjà commencé, à l’image du partenariat signé en Inde en juillet 2015. Le NUMA annonce vouloir s’implanter dans 15 écosystèmes « en voie de maturation ». Mais, au-delà de la conquête de nouveaux marchés, l’accélérateur veut « avoir un impact social plus important », ajoute Marie Vorgan Le Barzic dans Libération. Avec comme but ultime de « créer un véritable écosystème mondial de l’innovation avec 15 plateformes réparties en Amérique du Sud, en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et en Asie ».
Aujourd’hui, le NUMA est basé dans le 2e arrondissement de Paris. Son bâtiment de 1500m² est réparti sur six étages et fonctionne avec des espaces de coworking et de conseils aux jeunes entrepreneurs. On ne sait pas en revanche, s’ils offrent le café, mais les entrepreneurs s’y sentent bien en tout cas.