Plus qu’un simple moyen de connaître l’heure, l’horloge est devenue un art à part entière ornant de façon singulière des monuments plus somptueux les uns que les autres.
Aujourd’hui dans Entre Nous, le temps s’arrête en compagnie de Nathalie Busiaux qui reçoit François Huchez, dirigeant des Horloges Huchez.
On remonte l’horloge jusqu’au 19ème siècle…
Derrière les horloges astronomiques de Besançon et de Beauvais se cache Auguste-Lucien Vérité, un ingénieur des chemins de fer. Inventeur d’un système pour synchroniser des horloges sur réseau ferré du Nord de la France, il a créé son entreprise en 1832. Plus tard, il cède son entreprise à Renard, qui l’a lui-même cédé en 1898 aux frères Jolly. L’un deux, Louis Jolly, était l’arrière-grand-père de François Huchez.
Plus que le fils du patron
L’entreprise Huchez a deux activités. D’un côté la fabrication d’horloges monumentales pour les gares, les hôtels, les résidences d’habitations, les centres commerciaux… De l’autre, l’aspect campaniste qui regroupe les équipements des clochers, les marteaux, les protections anti-pigeons. C’est avec son profil d’ingénieur et de gestionnaire que François Huchez rejoint les Horloges Huchez en tant que responsable informatique, en 2001. En 2008, son père décide de lui céder la direction de l’entreprise familiale. D’abord considéré comme le « fils du patron », c’est en se mettant « à leur niveau » que ses collaborateurs ont pu voir qu’il était « compétent ».
Se régler à l’heure du dirigeant
Être dirigeant, ça s’apprend. C’est bien pour cela que François Huchez s’est inscrit il y a 3 ans au CJD. Il a pu y échanger sur le métier de dirigeant, mais surtout, il a su prendre sa responsabilité à bras le corps. Être dirigeant possède son lot de bons côtés, mais comporte également des aspects plus contraignants. Ainsi, il apprécie la liberté d’agir, les rencontres intéressantes et les voyages que lui offre sa fonction. Mais le temps et l’investissement que ce rôle demande, ainsi que la vie de famille qui est souvent laissée de côté la semaine, font partie des contraintes auxquelles il faut faire face. Être dirigeant occupe l’esprit à plein temps, « c’est pas 35h par semaine, c’est 35h par jour ». Difficile donc de remettre ses pendules à l’heure.