Comme pour la création d’entreprises, la reprise d’une société a ses difficultés. Cependant, elles ne sont pas forcément là où les attendrait. Pascal Ferron, Président de FIMECOR Baker Tilly et également auteur de l’ouvrage « Reprendre une entreprise: pourquoi pas moi ? » aux éditions Dunod, nous parle de ces étapes à surmonter.
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Les préjugés sur la reprise
La plupart du temps, quand on se lance dans la reprise d’entreprise, on est convaincu d’un certain nombre de préjugés, par exemple, « celui de la difficulté à trouver du financement », « le fait qu’il faut reprendre une entreprise dans le même secteur d’activité que celui dans lequel on a toujours évolué », ou encore « le fait que lorsque l’on vient d’un grand groupe, on ne connait rien à la PME ». D’après Pascal Ferron, « tout ça est en grande partie faux et il ne faut pas se focaliser là-dessus ».
En effet, il est toujours compliqué de trouver un financement, mais si l’on détient un bon projet, il sera « systématiquement financé ». Ainsi, il vaut mieux chercher un bon projet et y croire, plutôt que de se morfondre parce qu’on n’a pas assez d’apports personnels.
Mais alors, où sont les vraies difficultés ?
D’après Pascal Ferron, elles se trouvent surtout dans le fait de « savoir ce qu’on a envie de faire ou de ne pas faire » en fonction de son expérience. L’autre problématique peut également se trouver dans la taille de l’entreprise et dans la « solitude » du repreneur, le temps qu’il se constitue un nouveau cercle de relations.
Malgré toutes interrogations, être repreneur est avant tout « une formidable aventure ». Lorsque l’on a dépassé la phase de recherche d’entreprise, qu’on a repris et qu’on réussit, l’entrepreneuriat est un pur bonheur !