Au deuxième trimestre 2014, il y a moins de levées de fonds qu’en 2013 à la même période, mais les montants sont plus importants.
Le début du renouveau économique ? My french startup fait un bilan des levées de fonds de startups françaises au deuxième trimestre 2014, par rapport à 2013. À la fin de ce deuxième trimestre, 115 levées de fonds ont été recensées en France. Une baisse de 20% par rapport à 2013, au même trimestre. Il y a eu 16 acquisitions (-16%) et 9 introductions en bourse (IPO; +45%), notamment grâce aux startups Biotech.
Les montants investis dans les startups sont également en progression cette année. En effet, le montant global levé au deuxième trimestre 2014 est de 322,2 millions d’euros (278,4 millions d’euros en 2013). Quant au montant moyen, il avoisine les 2,95 millions d’euros (2,35 millions d’euros en 2013). La campagne de financement exceptionnelle de Sarenza (74 millions d’euros) représente à elle seule 23% du montant total investi dans les startups françaises ce trimestre.
L’île de France représente la moitié des levées de fonds
Des financements plus importants en 2014. En mai 2014, les 34 levées de fonds ont permis de rapporter 99,1 millions d’euros, alors qu’en 2013, le montant global est de 52,6 millions d’euros. En juin 2014, ces levées ont abouti à 136,3 millions d’euros, contre 93,2 millions en 2013.On remarque, notamment, que le nombre de levées croît progressivement entre avril et juin.
Des levées de fonds dont le montant diffère suivant les régions. Sans surprise, l’île de France représente plus de la moitié des levées de fonds de France. En revanche, aucune levée de fonds n’a été observée dans les régions Centre, Picardie ou Limousin. Signe que le dynamisme économique n’est pas encore à l’ordre du jour.
Internet concentre l’attention des investisseurs
Le secteur d’internet concentre l’attention des investisseurs, mais il connait une légère baisse par rapport à l’année précédente. À lui seul, il recense 40 opérations de financement au deuxième trimestre 2014. La culture, la musique, la mode et l’emploi sur internet connaissent un regain d’intérêt vis-à-vis des investisseurs.
Quant aux secteurs de la biotechnologie, de l’électronique et des les transports, ils restent relativement stables sur leur nombre. De nombreuses levées de fonds vont se déclarer dans le prochain trimestre.
Nèle Grizard