Depuis une dizaine d’années, la notion de stress au travail a envahit de nombreux secteurs d’activités et est devenue source de syndromes anxio-dépressifs. Alors pourquoi la France est une grande consommatrice d’antidépresseurs et d’anxiolytiques ? Tout simplement parce que le droit du travail français est bas sur des fondamentaux précis qui sont « le lien de subordination, c’est-à-dire le vrai pouvoir du supérieur envers son salarié, et à l’opposé, le fait que la seule personne protégée dans la relation de travail est le salarié ». En effet, c’est là un véritable paradoxe qui installe un sentiment de confrontation permanente et de crainte entre le salarié qui a peur de se faire licencier et l’employeur qui doit se justifier et prouver la faute lorsqu’il souhaite se débarrasser d’un salarié.
Pour pallier à ces problèmes, Maître Valérie Meimoun-Hayat nous explique qu’il faut d’abord « bien maîtriser ces fondamentaux et les règles applicables en droit du travail » afin de permettre le respect et la vérité dans les relations de travail. Pour échapper au stress, l’employeur doit faire en sorte d’identifier ce qu’il peut ou non à ses salariés afin de les faire progresser et non de les angoisser.