Un partie des salariés attendent de leur dirigeant plus de soutient pour concilier vie professionnelle et vie privée.
Concilier vie professionnelle et vie privée est un des éléments majeurs de la satisfaction professionnelle pour 75% des salariés révèle une étude TNS Sofres pour le réseau Anact-Aract. Pour 24% des salariés, leur vie au travail empiète sur leur vie privée.
34% des sondés estiment consacrer trop de temps à leur travail et ont du mal à s’investir dans leur vie sociale. Les parents ne s’occupent pas de leurs enfants autant qu’ils le voudraient. Enfin, certains employés veulent faire du sport, mais ils n’ont pas le temps. Pour certain, le fait d’aller au restaurant avec son conjoint est même devenu un luxe.
Selon l’immense majorité des salariés, un équilibre entre vie intime et vie dans l’entreprise serait bénéfique pour tout le monde. Ce qui permet aux sociétés une plus grande efficacité des salariés, moins d’absentéisme, moins de stress, une meilleure ambiance de travail, une meilleure image de l’entreprise et une plus grande implication des employés. Les salariés sont plus épanouis et assurent à l’entreprise un gain de productivité.
Des bénéfices à la fois pour l’entreprise et les salariés
Pour atteindre cet équilibre, les salariés demandent une plus grande flexibilité des horaires et des modalités de travail. « Pouvoir quitter le lieu de travail quand j’ai un impératif », « pouvoir bénéficier d’horaires de travail personnalisés », « pouvoir travailler à la maison de temps en temps » ou encore « bénéficier d’équipements mobiles ». Autant de solutions qui les aident à concilier vie privée et vie professionnelle.
D’autant qu’une majorité (76%) des salariés est prête à accepter des horaires atypiques (travailler tôt le matin, tard le soir, de nuit, le samedi…). Par ailleurs, 68% savent que ces horaires de travail peuvent avoir des répercussions sur la santé. Même si avec les nouvelles technologies il est encore plus difficile de dissocier vie « à la maison » et vie « au travail », l’entreprise se doit d’accompagner les salariés.
Quoi qu’il en soit, la majorité des salariés ne se sent pas encore assez soutenue par l’entreprise. Les efforts, lorsqu’ils existent, sont davantage portés par les managers de proximité que par la direction. 51% des salariés reconnaissent que leur supérieur hiérarchique fait des efforts. C’est déjà ça.
Nèle Grizard