Cette année, plus d’un employeur sur deux a mené une action préventive en faveur de la santé des salariés. Un geste primordial.
Bien-être, qualité de vie et santé au travail. Tous ces indicateurs sont aujourd’hui des moyens incontournables pour favoriser la productivité des salariés dans l’entreprise. Selon le baromètre de la qualité de vie et de la santé au travail de CSP Formation, 86,6% des entreprises ont mené des actions de prévention cette année. Seuls 13,4% déclarent n’avoir mené aucune opération, un chiffre en baisse de 2,7% par rapport à l’année dernière.
Frederic Marchal, responsable de l’offre qualité de vie au travail chez CSP Formation, explique sur leFigaro.fr que « l’amélioration de la communication […] devient un outil significatif au service de la qualité de vie au travail ». Les principaux engagements pris par les entreprises pour améliorer les conditions de travail des salariés sont multiples : les entreprises sont plus nombreuses à s’intéresser au stress et aux risques psychologiques (50,8%) que l’année précédente (42,8%). 44,8% ont amélioré l’environnement de travail de leurs salariés, soit une progression de 2% par rapport à il y a un an. Et 37,2% des entreprises optimisent l’organisation au travail de leur employés (organigramme, tâches à réaliser, lieu de travail…).
Des solutions simples
Toutes les solutions pour améliorer les conditions de travail des salariés ont l’avantage d’être « peu coûteuses ». L’employeur peut, par exemple, encourager la mise en place de réunions ou de groupes où les employés peuvent se réunir et traiter de sujets précis. « Il faut susciter des espaces d’échanges où les salariés peuvent exprimer leur ressenti, trouver des solutions à leur problème éventuel, partager des bonnes pratiques », poursuit Frédéric Marchal.
L’engagement de la direction est donc primordial. Elle joue un rôle clé dans le succès de ses actions de prévention santé. 65,2% des responsables interrogés jugent l’encadrement important. Par ailleurs, 47,2% des sondés pensent que le peu d’intérêt porté par les dirigeant est un frein à la mise en place d’action. Ce qui montre bien que les contraintes budgétaires ou le découragement ne sont pas les premières causes de la non mise en place de ses actions préventives.
Nèle Grizard