Afin d’aborder le sujet crucial des fonds d’investissement pour les starts-up en plein lancement, nous retrouvons Maître François Le Roquais, avocat associé chez Granrut. Lorsqu’une start-up a la nécessité de renforcer son fond propre, elle peut solliciter et s’adresser à des spécialistes que sont les fonds d’investissement, comme Business Angels. Cependant, même si ces fonds vont permettre le développement et l’envolée de l’entreprise, il faut s’assurer que les négociations restent raisonnables et qu’on ne lâche pas tout aux investisseurs.
Maître François Le Roquais conseille aux dirigeants d’entreprises de bien veiller à toutes les closes apparaissant sur « l’accord précontractuel ». Bien entendu, cette lettre d’intention est un accord formalisé des négociations abouties avec ces professionnels de l’investissement, mais il ne faut pas les négliger. En effet, elles peuvent avoir un impact à long terme. Par exemple, dans les configurations où il y a plusieurs fondateurs, il faut « s’assurer qu’en cas de départ d’un fondateur, c’est bien le fondateur restant qui pourra récupérer la partie du capital abandonnée par le fondateur partant ». Dans une autre situation, un avocat peut se trouver démuni lorsqu’un client fait appel à lui concernant le pacte d’actionnaires et qu’il ne peut rien faire, car beaucoup de choses étaient déjà dealées dans la fameuse lettre d’intention.
En tant que start-up recherchant des fonds, il est nécessaire de se protéger et de prendre ses précautions même lorsque l’on travaille auprès de spécialistes de l’investissement. Maître François Le Roquais donne ici quelques conseils juridiques aux dirigeants afin de « ne pas tout lâcher aux investisseurs ».
