Bien que les réseaux sociaux soient indispensables pour communiquer, l’entreprise a la nécessité d’imposer des règles quant à leur utilisation.
57% c’est le pourcentage d’entreprises qui ne disposent pas de réglementation interne pour encadrer l’usage privé des réseaux sociaux. Robert Half, leader mondial du recrutement spécialisé, a mené une enquête à ce sujet auprès de 200 directeurs ou responsables des ressources humaines en France.
Un usage qui a des conséquences en termes de productivité, mais également sur l’éthique des salariés. Les tentations de s’évader « quelques minutes » sont grandes. Mais, mis bout à bout, ces « quelques minutes » peuvent très vite faire une à deux heures à la fin de la journée. Etre connecté est aujourd’hui devenu une occupation à part entière. Doit-on oui ou non compter le temps d’utilisation des réseaux sociaux dans les heures de pauses ?

Une règle claire et simple pour éviter toute ambiguïté

De plus en plus d’entreprises écrivent des chartes dédiées à leurs salariés. Elles donnent des conseils pour mettre en avant les bonnes pratiques au sein de l’entreprise et informe les salariés sur ce qui leur est permis de faire et de ne pas faire. L’utilisation d’internet à des fins personnelles peut aboutir à une mesure disciplinaire, allant jusqu’au licenciement pour faute grave.
Comme nous l’explique Olivier Gélis, directeur de Robert Half France, l’entreprise doit clarifier son positionnement sur ces sujets sensibles : «Les enjeux de productivité, de confidentialité, de respect de l’entreprise et des personnes ne sont pas anecdotiques. Si toute interdiction totale ou toute censure semble aussi illusoire que contre-productive, il est important de disposer d’une règle claire et simple pour éviter toute ambiguïté, toute difficulté. Pour être bien comprise et acceptée, cette décision doit s’accompagner d’une sensibilisation. »

Nele Grizard