Boaterfly recherche 300 000€ pour hisser la grand voile

Boaterfly recherche 300 000€ pour hisser la grand voile

Publié le 10 mars 2014

La consommation collaborative se répand de plus en plus dans les habitudes des consommateurs et touche à présent de nombreux marchés. Dans L’Elevator Speech, Sébastien Matykowski reçoit Guillaume de Corbiac, cofondateur de Boaterfly et Jérôme Masurel, fondateur de 50 Partners, présent en tant que jury de l’émission.

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Le concept de Boaterfly est la location entre particuliers de bateau, planche à voile, kitesurf, canoë, kayak, etc. L’idée est d’échanger un bien sous forme de location ou de conavigation, lorsque le propriétaire est présent sur le bateau.
Aujourd’hui, « un bateau reste 80 % du temps à port et ne sert pas ». Boaterfly propose donc depuis septembre son service de location entre particuliers à plus de 15 destinations mondiales francophones afin d’optimiser cette inutilité. Son business modèle est d’ailleurs basé sur une commission de 15 % sur la location. Un service attractif pour le propriétaire et le locataire puisque ce type de location est de 30 à 40 % moins cher qu’une location hôtelière.
Bien entendu, « on ne loue pas son bateau n’importe comment ». Il faut se garantir que la personne qui va louer est assez experte pour manipuler un bateau. Ainsi, Boaterfly a mis en place le concept de « CV nautique » afin d’avoir un regard sur les précédentes expériences du locataire. La société travaille également sur une offre plus large intégrant les assurances adéquates.
Boaterfly lance aujourd’hui une levée de fonds jusqu’à 300 000 € afin d’asseoir sa communication, de travailler sa notoriété, mais également de développer de nouvelles fonctionnalités sur son site web.
Un projet intéressant et géré par des passionnés des pratiques nautiques. Guillaume De Corbiac est auteur d’un guide de sécurité en mer intitulé « Safetics », abordant les questions de préparation du bateau, de l’équipement et de la gestion des situations d’urgence; et son associé a une formation d’avocat.
Un point qui rassure notre jury, Jérôme Masurel, qui conseille à Boaterfly de creuser le marché, de « déterminer sa taille afin d’évaluer les ressources nécessaires en terme de marketing », mais également d’être toujours vigilant à la réglementation très spécifique du domaine nautique.

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