Méconnu des Français, la Turquie reste pourtant 16e puissance économique mondiale. Nous avons sélectionné pour vous 10 points d’attention utiles pour appréhender le marché turc.
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1. Croissance
Après avoir connu un fort ralentissement de son taux de croissance (de +8,8% en 2011 à +2,2% en 2012) les prévisions font état d’une croissance de plus de 4% pour l’année 2013. Cette croissance est tirée par une demande intérieure forte, la confiance des entreprises et la hausse des exportations.
2. « Merhaba, tesekkürler, lüften »
« Bonjour, merci, s’il vous plaît ». Ici, pour faire des affaires mieux vaut parler turc, langue parlée par 95% des habitants de la Turquie. La maîtrise du turc vous sera également utile dans certains pays frontaliers.
Bon à savoir à peu près 3000 mots d’origine française ont été intégrés à la langue après l’indépendance en 1923.
3. Marketeurs, attention à la famille
La société turque repose sur la cellule familiale. La famille s’impose comme la première et unique protection sociale du pays : accueil des membres au chômage, des retraités, etc..
Une chose dont il faut absolument tenir compte dans le cadre d’une approche marketing et commercial du pays
4. France / Turquie : des liens économiques croissants
Le nombre d’entreprises françaises en Turquie est passé de 15 en 1985 à plus de 400 aujourd’hui. La place des entreprises françaises dans l’économie turque croît, Renault étant par exemple le premier exportateur d’automobiles du pays !
Ajoutez à cela que le français est la deuxième langue étrangère enseignée en Turquie et une communauté franco-turque de plus de 500 000 personnes en France et vous obtiendrez un cocktail économique prometteur.
5. Être 7/7 accroché à son téléphone
Selon les mots de Rafaël Esposito, directeur de la Chambre de Commerce Franco-Turque « Il n’y a pas de seuil entre la vie professionnelle et la vie privée ». Il faut donc être disponible 7 jours sur 7, car le téléphone ne s’arrête jamais de sonner. On peut recevoir des coups de fil à 11h, le samedi, le dimanche. D’ailleurs le téléphone est le moyen d’échange numéro 1 ici, loin devant les mails !
6. Les villes à connaître
Si Istanbul s’impose comme la métropole incontournable de Turquie (1/4 du PIB du pays) il ne faut pas non plus négliger le dynamisme d’autres villes :
– Bursa, pour l’industrie.
– Ankara, capitale politique et administrative.
– Izmir, principal port du pays.
– Gaziantep, Konya, Kayseri, Adana en plein développement.
7. Contact humain & réseau
Il est essentiel d’entretenir un contact personnel avec les Turcs qui sont très attentifs au relationnel. Privilégiez la rencontre et le téléphone à l’échange par mail. De cela découle l’importance du réseau et des connexions. Un facteur déterminant au moment de monter son activité !
8. Des secteurs porteurs
De nombreux secteurs sont en croissance en Turquie à commencer par ceux de l’automobile, du textile et des produits blancs.
Pour les entreprises françaises, les secteurs cosmétiques, médicaux et des biens de consommation recèlent également des opportunités. L’aéronautique et l’armement/défense sont également des marchés porteurs.
9. Plateforme d’échanges
Historiquement un carrefour du commerce international la Turquie est encore aujourd’hui une plateforme pour les échanges mondiaux. C’est une porte d’entrée idéale, d’exportation ou de réexportation vers l’Europe orientale, la Russie, l’Asie Centrale, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à seulement 4h de vol de la France !
10. Une population urbaine, jeune et très bien formée
Forte de 79 millions d’habitants, la Turquie a une population urbaine de 70%. La moitié de la population du pays a moins de 30ans, ce qui en fait une population jeune, qui est aussi extrêmement bien formée avec plus de 700 000 diplômés de l’enseignement supérieur par an.